Information, signalisation, interdiction, la chasse en battue une lourde responsabilité

Suite à mon post du 15 octobre 2013 sur le partage de la nature, vous pouvez lire un commentaire annonçant la création d'un site vigilance-chasse.fr http://www.veillecynegetique67.com/le-partage-de-la-nature#comments

L'idée est de faire connaître aux utilisateurs de la nature la cartographie des déclarations de battues, sur le principe d'un fonctionnement collaboratif.

Il faut juste espérer que l'initiative louable ne soit pas détournée, comme on sait si bien le faire en France, pour obtenir un effet collatéral indésirable autour de l'idée de la perturbation volontaire, par principe anti-chasse.

Tant que les politiques en resteront à la panneautique de signalisation d'une battue en cours et non d'interdiction temporaire de passage, le problème restera entier. La majorité des utilisateurs de la nature passeront tout de même dans les zones chassées en pestant le plus souvent contre les hommes en gilets rouges.

Il faut bien mesurer la différence de traitement entre les prérogatives que se donnent les pouvoirs publics pour assurer la sécurité des enceintes traquées en cas de battue administrative et les moyens données à l'organisateur privé de battues.

Enfin, dernière incohérence, de surcroit non connue du grand public, les battues sont dorénavant imposées aux chasseurs en forêt, dans le cadre du rétablissement et maintien de l'équilibre agro-sylvo-cynégétique, (cf le Cahier des Charges, les clauses particulières des communes, le Préfet, les directives de l'O.N.F.)

Aujourd'hui pour éviter l'installation du grand gibier dans les parcelles sensibles, il est demandé aux chasseurs d'intervenir tous les quinzes jours en forêt par des battues, ainsi considérées par l'autorité non seulement comme le principal outil de réalisation des plans de chasse imposés, mais aussi comme un moyen de perturber la quiétude du gibier sur un lot.

A défaut, le chasseur est passible de sanctions.

Hélas, tout cela beaucoup d'utilisateurs ne veulent ni l'entendre, ni l'écouter.

Quand de surcroît vous regardez ce qui se dit actuellement sur certains réseaux sociaux de la part de non-chasseurs, suite au tragique décès d'un chasseur mercredi à Boersch, il y a d'abord de quoi désespérer de la nature humaine et ensuite de quoi se demander, si demain il ne faut pas tout bonnement tout arrêter.