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Le retard, un apanage des puissants ? Quand notre Président joue les VIP pour LIP

23 Septembre 2018

"L'heure c'est l'heure; avant l'heure c'est pas l'heure, après l'heure, ce n'est plus l'heure". La citation de Jules Jouy, peintre-poète naît en 1855 ne fait visiblement pas trop partie de l'ADN de notre Président. Il a beau porter de belles montres, Cartier avant l'élection, maintenant Lip, avec une édition limitée spéciale Présidence de la République commercialisée dans la boutique d'objets dérivés de l'Elysée,."l'habit ne fait pas le moine". Depuis son élection, il irrite par l'absence de ponctualité qui est comme disait Louis XVIII, la "politesse des rois", moins apparemment celle de Jupiter.

Son palmarès, notamment international des retards est assez impressionnant et fait régulièrement le bonheur de Yann Barthes dans son émission Quotidien. https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/profession-president-macron-fait-poireauter-amis-europeens.html

Psychologiquement, faire poireauter les autres est paraît-il l'apanage des puissants. A regarder les agacements ou réactions des "Grands" de ce monde, face aux retards présidentiels, notre "Grande Nation" indispose plus qu'elle n'impose, notamment les Nations où l'exactitude ou le sens de la ponctualité est placée au haut du protocole et du respect.

Pas sûr non plus que pour Lip et le "made in France" la pub présidentielle de la montre qui vous met en retard soit un bon plan. Bon maintenant Lip l'a bien cherché en philosophant dans son blog sur l'art de perdre du temps ! http://blog.lip.fr/art/osez-perdre-du-temps.htm

En tout cas, parmi les citations proposées par le maître du temps bisontin, celle "du temps et de l'argent, on en manque souvent" semble bien coller à notre VIP du made in France, avec une gestion du chrono qui ne donne pas l'image d'un puissant et un Etat français sans le sou !

Morale de l'histoire : un VIP ne fait pas forcément une bonne "égérie", si son profil ne colle pas à l'image du produit !

Tag(s) : #Billet d'humeur

L'agrainage en forêt vit-il ses dernières heures, le chasseur de grand gibier aussi ?

Venaison, journalisme, déontologie, sensationnel, responsabilté, haro sur la chasse, l'exemple des DNA

La chasse est devenue au fil du temps une des activités de plein air la plus réglementée, avec l'émergence de contraintes de plus en plus fortes qui nous privent d'un bonheur de plus en plus rare de nos jours, et dont jouissait encore nos anciens, l'insouciance, la liberté. Aujourd'hui, la chasse se traduit et se décline en Schémas Cynégétiques, en plans, en directives-arrêtés-réglementations et autres tracasseries. Fini le temps où l'on sortait sans se poser de questions, pour, au contact de la nature, "recharger ses batteries", se libérer la tête du stress du quotidien. Maintenant ce n'est plus le savoir chasser qui guide les sorties, mais plutôt les textes, voire la confrontation avec ceux qui voient la nature comme un parc personnel de loisirs, sans se soucier du besoin de quiétude animale. Dans ce contexte, le chasseur, qu'il soit de base ou adjudicataire perd de plus en plus sa dimension de gestionnaire de la faune sauvage pour endosser une fonction de régulateur aux ordres des instances ou d'une Administration. A charge, trop d'abus ont été et sont commis par une catégorie de nemrods, faute peut être d'avoir fait le ménage en interne dans notre propre communauté. Aujourd'hui, les chasseurs payent dans leur ensemble pour les "écarts de comportements" de quelques uns, pour les responsables des dérives du sanglier, pour les pratiques de braconniers d'autres. Nous sommes trop sous la menace de la disparition de la chasse pour continuer à se voiler la face et continuer à se présenter "plus beaux" que nous ne sommes. Etre exemplaire et fier de nos pratiques est possible tant que nous avons la volonté d'abord de sauvegarder nos milieux naturels pour la survie de l'ensemble de la faune sauvage. La chasse est alors juste un moyen de sauvegarde comme un autre et non plus une fin en soi. Puisse les jeunes et nouvelles générations de chasseurs revenir aux valeurs de la chasse défendable et sortir de la chasse "loisir" ou scoreuse où le fusil prime sur l'art de la chasse et sur ce devoir de sauvegarde de la faune sauvage. En attendant, il est de notre devoir de "faire le boulot" pour reprendre une expression à la mode. Cela passe, s'il le faut, par la nécessité de dénoncer les dysfonctionnements, les hypocrisies, l'intérêt particulier, bref, tout ce qui peut rendre la chasse indéfendable. Dans ce sens, il est aussi primordial et sain que "les tenants des pouvoirs" puissent entendre d'autres discours, dès lors que les raisonnements s'appuient sur la vérité des faits. La remise en cause n'est pas l'aveu d'une faiblesse, mais le moyen de sortir d'une ornière dans laquelle une partie du monde de la chasse s'est mis. Ce blog se veut donc de faire entendre d'autres analyses, d'autres approches de la chasse en Alsace par une "veille cynégétique". Ce n'est pas parce qu'une décision est prise et donc imposée par des représentants élus qu'elle est la vérité. Léon Rapinat