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Le héron est un redoutable pêcheur, mangeur par prédilection de grenouilles et poissons. Mais comme pour beaucoup d'espèces encore vivantes dans la nature, la nourriture de base lui manque aussi de plus en plus pour toutes les mauvaises raisons connues. Alors, il devient de plus en plus un redoutable chasseur, au point de le voir davantage sur les prés et champs qu'en bord de rivière ou étang, ce qui fait de lui automatiquement un auxiliaire des agriculteurs, du moins vu sous l'angle des "animalistes", puisqu'il est ainsi amené à manger mulots, souris, campagnols et autres taupes.

Mais pas que, comme le montre la vidéo "qui l'eut cru ou ame sensible s'abstenir"

Pour autant, dans une fiche de présentation du héron, pour rappel protégé depuis 2009, vous ne verrez mentionner la mutation alimentaire contrainte actuelle de l'échassier, faute de perte des zones humides, son côté "dark side" par la prédation sur la biodiversité en danger, dont fait aussi partie le petit gibier. Par contre, il fait partie pour le monde des défenseurs de la "nature auto-régulée par la prédation" du concurrent type de l'homme pêcheur ou chasseur, bien sûr. https://www.youtube.com/watch?v=fgXfuZjlVQA  

Comme pour notre renard et blaireau, "la sanctuarisation idéologique" ne sera jamais une bonne réponse aux choix à faire par l'homme en matière d'interférence dans la nature. Par contre, l'obligation de devoir tout réglementer parce qu'individuellement trop d'hommes ne sont plus capables par eux-mêmes de fixer des limites à leur action et ou parce que le "bon sens " a été ou est de plus en plus perdu ou parce que trop de monde non expert veut s'occupper de tout, nous a entraîné dans une spirale qui aujourd'hui en matière de gestion de la vie animale nous a conduit dans le mur.

Tout prédateur est par essence un facteur de mort, un danger pour une autre espèce. Nous ne sommes plus, en France en tout cas, dans une vie avec suffisamment de grands espaces vierges où une biodiversité intacte est suffisamment importante en nombre pour supporter le principe du "manger pour vivre". La liste des espèces susceptibles de disparition ou du moins en besoin de sauvegarde s'agrandit tous les ans, c'est un fait, une réalité, "es èsch è so" (c'est comme ça). Alors si gestion par la chasse et "le chasseur responsable", au sens donné par François Sommer, est ou reste une bonne alternative, c'est sur elle qu'il faut en partie s'appuyer. Je l'ai souvent répété, je n'ai besoin d'aucune Administration, d'aucun texte pour savoir ce que je dois faire sur un territoire, à partir du moment où ma finalité est la défense et la sauvegarde de la nature dans son intégralité. J'ai besoin du renard, du blaireau, du crochu, du héron, de la cigogne etc... mais pas en surnombre au regard de ses proies naturelles ou devenues nourriture par manque.

Le hic, dans cette "vision", c'est le manque ou la perte de confiance en son prochain. Il y aura toujours quelqu'un qui trouvera à redire, à douter, à tout remettre en cause sur le principe "pourquoi lui et pas moi". Comme dit, trop de défenseurs, trop d'associations, trop d'idéologies, trop de fonds de commerce, trop de recherches de débouchés sur des métiers autour de la nature, trop de débats, se sont développés au fil du temps, au point qu'aujourd'hui les hommes se divisent au lieu de se rassembler sur ce qui pourrait être le moins pire. Le paradis, si jamais il a existé, est perdu depuis qu'Eve a croqué dans la pomme, alors pourquoi se prendre le choux en permanence avec aujourd'hui en plus des RIP douteux quant à la finalité, comme celui sorti par "les animalistes" et qui pourrissent la tête des humains par les amalgames et l'émotif.

"Rester sincère et savoir raison garder" et ne pas s'égarer dans l'innocence, plus qu'une formule, une urgence. C'est peut-être possible si le clientélisme, la course à l'audimat, aux passages télés et chaînes radios, la politique politicienne, le carriérisme ou la professionnalisation du politique prenaient moins de poids dans les décisions des uns et des autres. C'est peut-être possible si... à chacun de continuer à compléter !

Tag(s) : #Billet d'humeur, #Faune-Nature-Ecologie et Chasse, #Abolir la chasse, une lutte finale ?
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