Ce qui était un scenario écrit d'avance est entrain de se jouer sur notre territoire en sortie directe de forêt, à savoir le déferlement de sangliers sur les prés et les champs de maïs ensemencés en blé cet automne, notamment en semis-directs, avec ce que cela sous-entend comme terrain favorable à la montée de vers de terre.
Ce n'est pas par hasard que j'ai posté les deux articles sur la catastrophe à venir si les chasses concernées par le tir de nuit et réellement exposées aux dégâts n'avaient plus les moyens d'agir par carabine interposée. La seule dernière semaine d'ouverture de la chasse, nous avions encore tiré trois sangliers de nuit et vu dix neuf autres. Pas besoin d'être expert S'chasse pour savoir ce qui allait se passer. Mais ce que "le guignol" ou "l'emmerdeur" peut dire ou écrire...
http://www.veillecynegetique67.com/2018/01/urgence-d-agir-pour-le-maintien-du-tir-de-nuit.html
http://www.veillecynegetique67.com/2018/01/en-conges-annuels.html
La réalité, c'est "pas de vagues", en cette période de négociation de Schéma Cynégétique, tout au plus "continuez à faire des battues", en clair déstructurez encore davantage les compagnies et faites encore plus d'orphelins qui viendront sans foi ni loi se nourrir en plaine. (là aussi je dis ce qui a été vu en l'occurrence, dimanche sur un champ à 17h15 par le locataire d'une autre chasse dans la même situation que nous).
Tout le monde s'en fout de la base et chacun refile la responsabilité à l'autre, en dernier au Préfet et son service concerné, seul maître du jeu. Au printemps on enverra les estimateurs, on réunira les comités Théodule, on mettra en garde, aux A.G. on ira pleurer et en janvier 2019, les chasseurs de plaine seront mis dans le pot commun, payeront pour les errements des "autres" et de la technocratie retranchée derrière les textes, par peur d'être contestée par les "défenseurs " de la nature et de la cause animale, position que le chasseur n'incarne pas bien sûr.
Soit, OK, ca se sont les autres, pour nous, c'est terminé. Dès le 6 février nous avons photographié l'ensemble des zones sujettes à dégâts, mais indemnes à ce jour là. Nous avons renouvelé la même opération le 16, dépassé et lassé par le désastre prévu, observé et filmé une opération "guignolesque" d'effarouchement en date du 17 février, seule arme en notre possession.
Tous ces documents nous les ressortirons en temps utile pour prouver notre absence totale de responsabilité sur les dégâts dus à l'arrêt de l'agrainage dissuasif, à la sur-densité de sangliers et l'obligation de rester spectateur impuissant, faute de moyen d'actions. Si quelqu'un doit assumer financièrement, ce ne sera pas nous au final, au pire la forêt si le FIDS 67 prend les bonnes décisions face à la boîte de Pandore qu'il a ouvert en 2008. A ce jour, à cette heure, je n'ai reçu aucune prise de position des instances à l'exception du FIDS 67 par appel téléphonique interposé, mais hors jeu et sans pouvoir d'action.
Par contre, mon voisin de forêt va devoir chasser le 3 mars, contrairement à mon deuxième voisin, l'ONF, qui s'étonne des dégâts, n'ayant plus de sangliers... C'est cela... ce ne sont pas les nôtres, mais ceux des autres... Entre temps, les dégâts vont se poursuivre, seront totaux et la visite sur place le 22 février de la part du FIDS 67 ne changera rien.
Si les "plainards" continuent à accepter d'être les otages d'un mécanisme où la duperie, l'injustice et la couardise font le système, alors c'est la désespérance absolue. Je ne puis que recommander de faire comme nous un état des lieux et sonner la révolte de tous ceux qui sont juste bons à payer et de la fermer.
Le vase déborde et nous sommes encore plus en colère parce que les "bonnes nouvelles" s'accumulent, notre piégeur est convoqué à l'ONCFS et nous venons d'être informés qu'une marche de nuit jusqu'à 23 h se déroulera sur notre territoire le 24 mars prochain, par une association de la commune voisine, sans que cela ne dérange aucune instance. Une fois de plus, l'emmerdeur sera le chasseur du lot. Je reviendrai ultérieurement sur ces deux épisodes qui nous rendent encore plus "chaud bouillant". Ras la casquette (pour rester dans la convenance), mais déterminé.