Lorsque vous écoutez les responsables de la chasse sur le sujet du sanglier et les nuisances engendrées, systématiquement les mêmes arguments sont avancés en boucle, les hivers doux, la maïsiculture, les glandées, sa capacité d'adaptation et de reproduction, etc...
Qu'à un moment donné, entre les années 60 et 70, de plus en plus de responsables de chasse se sont aperçus que le sanglier pouvait être avant tout une ressource pour "rentabiliser un territoire forestier" est par contre sagement mis de côté...
C'est bien là que l'on trouve pourtant la véritable origine de la dérive qui a conduit à son "élevage", que ce soit en parcs dédiés ou en territoires ouverts, avec au bout le développement de ce qu'on appelle pudiquement "le chasseur sportif".
La chasse n'a certainement pas pour finalité la création de "centres de loisirs" où l'on vient passer un week-end lâcher des cartouches. Beaucoup l'ont oublié. La chasse c'est avant tout "vivre la nature" dans laquelle le tir sportif ne peut être une finalité première.
Ci-joint un document joint de l'INA pour rafraîchir la mémoire collective...