"Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé", mais Paris pas encore dégivré ! Ce n'est pas faire injure à notre Grand Charles et son discours historique à la Libération de la Capitale des Gaules que de plaquer ses paroles à la vague de froid et de neige que connaissent actuellement les Franciliens. Pas un media qui ne nous bassine avec ce qui est maintenant un "marronnier" béni pour les chaînes et radios d'infos.
Je ne retiendrai qu'un seul aspect de ce psychodrame national qui s'il se passait en province ne connaîtrait certainement pas une aussi large diffusion jour après jour, le paradoxe qui veut que les rues soient déneigées et les trottoirs pris dans la glace, avec des piétons en panique par peur des chutes ou de prendre un vélo ou un véhicule sur la chaussée praticable. On ne veut plus de la voiture en centre ville, mais la voie est dégagée et on met les piétons hors jeu avec des trottoirs impraticables, faute de "bénévoles". à l'ancienne..
Eh oui il est loin le temps de la concierge pelle à la main et sel prêt à être déversé avant le lever du jour ou la solidarité des habitants du quartier qui dégagent à tour de rôle les passages, obligation municipale ou non; les copros ne doivent même plus avoir une pelle de déneigement à portée de main !
Quant aux générations-s, promises à une société sans labeur, Z , Y ou point zéro, elles n'ont certainement pas encore dans leurs téléphones les applis adéquates pour d'un simple clic actionner le dégivrage. Patience, le BTP va bientôt couler des trottoirs dégivrants et solaires !
"Cool", la France de la solidarité et des services publics va pouvoir respirer mieux. En attendant, bonne glisse les Parisiens, en 1947 vous aviez l'air plus heureux.