En lien le courrier du Comité de suivi des dégâts de sangliers de la Moselle, sous l'égide de la DDTE de Moselle "invitant" les adjudicataires gestionnaires du sanglier en forêt à poursuivre les battues en février.
Un échec ou camouflet de plus pour les chasseurs, à qui via "un comité Théodule", il est expliqué qu'il en va de leur seule responsabilité (financière) en cas d'explosion des dégâts de sangliers. Où est le temps où la chasse était entre les mains des gestionnaires des territoires, avec une Fédération seule en pointe et non pas encadrée par onze organisations qui pour la plupart l'attende au coin du bois, avec chacun sa vision ou ses prérogatives ?
Si vraiment, l'objectif du comité est de parvenir à un résultat, il faut aller à la source du mal, et désigner les territoires "défaillants-négligents-désinvoltes", à partir d'une sectorisation préalable fine et responsable et non faire "une circulaire tourne autour" en mettant tout le monde dans le même sac.
Cet interventionnisme permanent externe poussant à faire des chasseurs de simples bras armés devient lassant pour tous ceux qui "font le travail" en chasseurs experts ou responsables. L'autorité préfectorale dispose du pouvoir d'instaurer des battues administratives si la sécurité publique est en jeu ou s'il s'agit de sanctionner des comportements ou des manquements.
Maintenant si le pouvoir sur les chasseurs n'est plus fédéral, autant supprimer l'instance, la chasse et les revenus générés qui vont avec et passer le financement des dégâts du privé vers les Collectivités Territoriales ou l'Etat. Le hic est bien là. C'est comme la mise en réserves naturelles de territoires péri-urbains et sur lesquels les Collectivités veulent maintenir la seule chasse aux sangliers, non pas pour "faire plaisir" aux chasseurs, mais pour refiler aux FIDS l'indemnisation des Dégâts. Soit "on" va au bout de ses ambitions, mais sans argent "ils" n'y arriveront pas, soit "on" remet le clocher au milieu du village. Un PPP, Projet Public Privé, marche peut-être avec mes concessionnaires d'autoroutes préférés, mais pas pour la chasse. Faire payer cher les chasseurs pour une location dont ils n'ont la jouissance au sens du code civil, c'est comme louer un bien dans lequel vous n'êtes pas chez vous. Je ne connais personne assez stupide pour signer un tel bail, à l'exception du chasseur, bien sûr.
Communiqué du comité de suivi des dégâts de sangliers