Comme les médias, la chasse bas-rhinoise a son "marronnier" en début février avec l'arrêt du tir de nuit du sanglier avec source lumineuse. Donc l'occasion pour moi de remettre en ligne, jour pour jour, les articles de 2018 et 2019 annonçant l'ouverture de l'open bar champêtre pour les sangliers bas-rhinois.
Comment voulez-vous faire une Europe unie, lorsqu'en interne un pays est incapable d'accorder ses violons. Chacun pour soi, avec ses visions, ses interprétations des textes, ses avancées et ses reculades. Comprenne qui veut ou peut, pourquoi il est autorisé dans le 57 de tirer de nuit en forêt et en plaine le sanglier jusqu'en septembre prochain ou jusqu'au 14 avril dans le 68 ?. Comprenne qui veut ou peut pourquoi le 57 peut avoir recours à l'adaptateur intensificateur de lumière et pourquoi le 67 pas ? Comprenne qui veut ou peut pourquoi le 68 a encore d'autres protocoles ou pourquoi ses louvetiers peuvent avoir recours à la lunette thermique pourtant encore classée en matériel de guerre ?
Le Bas-Rhin est soumis à une obligation de résultat, avec un curseur placé par le Préfet à 32.000 sangliers d'ici fin mars. Le monde syndical agricole préconise des mesures en tous genres pour stopper les dégâts et accuse de laxisme les locataires ou monte des mayonnaises à grands renforts médiatiques locaux, du style "Obelics", mais ne bouge d'un poil, de sanglier, bien sûr, lorsque le chasseur garde-champêtre est privé de moyens d'agir, pourtant efficaces.
En matière de responsabilité, le principe du pollueur-payeur prévaut. "Celui qui casse, paye". Oui, sauf que dans le cas présent, le chasseur de plaine sans bois, exposé aux sorties de forêt des sangliers voit ruiner tous ses efforts de l'année parce que ses seuls moyens d'agir lui ont été retirés. A qui la faute ? Au chasseur ou à celui qui lui dicte les conduites à tenir à un moment ou en plus les sangliers sont affamés, faute de possibilités d'agrainage dissuasif ?
Vous avez dit Bundschuh, faut pas rêver, mais comme on dit chez nous, "S'Messer geht m'r doch im Sack of" ! En attendant, "e gueter" aux sangliers mal aimés, bonnes vacances aux tireurs de nuit et bon courage à tous ceux qui vont continuer les battues !