J'ai l'inconvénient de faire partie de ces personnes qui à la fois "disent" et "font", alors qu'aujourd'hui la tendance forte est aux "y a qu'à faut qu'on".
J'ai l'audace d'exprimer et de diffuser mon refus du chemin pris par le militantisme radical qui veut amener celui qui aime la chasse, définition du "cynégète", à abandonner, à céder le terrain de la nature au profit d'une vision idyllique, voire utopique de la vie et de la mort animale.
J'ai la détestation de tout acte gratuit qui touche aux biens d'autrui par haine, vengeance , parti pris, du fait d'une observation partiale d'un fait.
J'ai en horreur l'attaque personnelle appuyée sur une simple opinion, à moins que le message agrafé aux barreaux de l'échelle de notre mirador soit juste l'expression publique d'une critique de nos actes. Dans ce cas, je ne peux que remercier l'auteur de sa contribution apportée au débat sur la chasse.
Non, je ne suis pas un "cynégéticien", nom inexistant dans la langue française, ni valide au scrabble et la passion de la chasse ne participe pas encore à ma libido.
Non, nous avons passé l'âge des feux de scouts en pleine nature, assis sur une butte de terre, nos années au compteur ont quelque peu sclérosé notre souplesse. Non, les cadavres de "picrates" et de canettes laissées sur place par les "fêtards" en mal d'ivresse, ne sont pas "nos marques préférées" d'alcool.
Non, la pyramide d'âge des chasseurs fait que nous préférons le cigare aux stupéfiants et que pour nous mettre en joie et bonheur nous n'avons besoin de "rave" et de "fumette"
Oui par contre, soyez assuré(e) que nous continuerons à œuvrer pour la protection de la nature dans toutes ses expressions et la sauvegarde de la faune sauvage que vous appréciez particulièrement, sans vous posez toutefois la question pourquoi et par qui elle est encore présente à Betschdorf.
Oui, nous continuerons à veiller à la préservation de la quiétude de la vie sauvage, soit en étroite collaboration avec la municipalité, à sensibiliser à la perturbation promeneurs avec ou sans chiens, à faire appliquer textes et réglementations face à la pression humaine grandissante sur la nature, à dénoncer les incivilités, comme celles que vous nous avez attribuées à tort ou par amalgame.