Bonjour tristesse

Melissa Bachmann, connaissez-vous ? Le lien vers le magazine "Polka" vous aidera à comprendre pourquoi je cible cette américaine en quête de buzz pour mieux "liker" son émission de télévision consacrée à la chasse, version U.S.

Notre milieu, en tout cas celui qui refuse d'aller vers l'artificiel, le tourisme cynégétique ou la trophéïte, à renfort de milliers d'euros ou de dollars, n'a vraiment pas besoin de ce type d'égérie pour faire sa promo. Certes, "la girl" est américaine et n'a rien à voir avec une Diane française digne de ce nom, mais son exhibition à côté d'un lion à crinière sud-africain vraisemblablement lâché au préalable, porte préjudice à la fois à l'image de nos chasseresses, déjà pas nombreuses et à toute la chasse. Aujourd'hui, les réseaux sociaux se nourrissent de tout ce qui peut les animer, ce genre de post certainement provocateur est forcément du pain béni pour mettre le focus sur le côté malsain de la chasse et mener campagne contre elle.

Il n'en reste pas moins que la chasse business prend de plus en plus de place, avec des agences qui vendent des séjours de chasses comme d'autres des séjours bronzettes à Djerba ou Rimini pour avant tout faire du fric, car hélas les "clients" sont nombreux depuis que l'offre est grande de par la mondialisation.

Il est vrai que s’occuper d'une chasse en Alsace, avec du gibier naturel, en plus du petit gibier, c'est diablement ringard et dépassé à côté d'un safari ou d'un séjour "Attila" en Turquie, clé en main et avec la certitude de faire de la cartouche ou du trophé.

Nous sommes loin d'un projet de sauvegarde du petit gibier par la chasse où la quête vaut mieux que la prise...Un cailloux de plus dans le jardin de la chasse qui n'a vraiment pas besoin de ce type de publicité.