/image%2F0574220%2Fob_3c1903_images.jpeg)
Lorsqu'en mai dernier, j'ai décidé de créer un blog de "veille cynégétique" sur un coup de chaud, face à ce qui se disait et se faisait dans notre microcosme local de la chasse, je ne pouvais imaginer que quelques mois plus tard, par le seul bouche à oreille et les moteurs de recherche, plus de 5.000 visiteurs iraient lire plus de 11.200 pages, ni même que j'aurais suffisamment de sujets pour publier 130 articles.
Evidemment, exprimer ses pensées a l'inconvénient de s'exposer, mais comme il est dit, "on ne se refait pas" lorsqu'on croit en certaines valeurs, comme la justice et le refus de la résignation selon saint Augustin :
« à force de tout voir, on finit par tout supporter.
à force de tout supporter, on finit par tout tolérer.
à force de tout tolérer, on finit par tout accepter.
à force de tout accepter, on finit par tout approuver ».
Evidemment, rien n'a changé pour autant dans notre milieu, je n'en ai pas non plus la prétention. Par contre, en "sifflant certaines alertes", notamment sur le sujet qui fâche le plus notre communauté, le sanglier, quelques consciences ont peut être été bougées, ça et là.
2014 sera une année cruciale pour le devenir de notre chasse locale, entre autre l'année des tractations pour l'adjudication des chasses communales, l'année des premières implantations de champs de maïs semence, l'année où le chasseur aura peut être à basculer définitivement dans le camp des régulateurs ou à se retirer, l'année de la relève ou non des générations.
Dans ce contexte relativement morose, le chasseur responsable va inéluctablement faire des choix. S'il perd la confiance en l'avenir des territoires, leur capacité à maintenir des biotopes, de la quiétude et du gibier, s'il se sent encore davantage mis au second plan des préoccupations des décideurs, son investissement en temps et en argent au profit de la nature, la biodiversité et l'environnement va s'arrêter rapidement au profit d'un "subventionnement total de la nature" par la collectivité et l'impôt.
Seule la certitude d'une "renaissance" possible de la chasse, en particulier du petit gibier, avec un engagement fort et non des promesses de tous les acteurs concernés, pourra amener le chasseur "rationnel" à revoir ses positions. Personnellement, je n'y crois plus, mais en cette période de fêtes et de vœux, l'espoir reste permis, c'est en tout cas le souhait que je veux formuler à travers la symbolique du tableau "revisité" de la "Naissance de Vénus".
Que Botticelli me pardonne à l'avance, ce clin d’œil sur le "renouveau de la chasse", avec un sanglier de Klavinius à la place de la déesse.
Que 2014 soit aussi pour vous et tous vos proches une année de bonheur et de réussite.
Merci aussi de m'avoir suivi.