C'est l'effervescence à la DJV, la fédération allemande de la chasse, suite à la mise en application, le 6 décembre dernier, de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg qui permet dorénavant aux propriétaires privés allemands de refuser l'exercice de la chasse sur leurs propriétés.
L'exploitation médiatique ne s'est pas faite attendre avec un reportage présenté hier par la deuxième chaîne de télévision allemande. Vous trouverez la vidéo de l'émission en lien pour ceux qui pratiquent la langue de Goethe.
Pour l'instant le DJV se contente de protester et d'attaquer le refus du réalisateur du reportage d'intégrer la Fédération dans le tournage. Il fait aussi appel aux chasseurs et aux citoyens intéressés par la nature pour riposter à l'émission par des "faits"...
Comme déjà dit, "on ne rattrape pas un couteau qui tombe" et tout lobby, si puissant qu'il soit, en Allemagne ou en France finit par trouver un contre-pouvoir aussi fort que lui.
Comme déjà souligné, ne serait encore le poids économique de la chasse qui représente encore quelques points de P.I.B. (Produit Intérieur Brut) ou de croissance, la dernière "messe de saint Hubert" serait déjà dite.
Plus que jamais mes articles sur le devenir de la chasse ou mes réflexions sur le futur Cahier des Charges des Chasses Communales ou sur "le sanglier ma tuer" restent d'actualité. Face aux faits présentés qui ne plaident pas en notre faveur, une des clés, dans notre système local d'attribution de la chasse se trouve très certainement pour le futur dans la nécessité pour les communes de définir ou de se prononcer au départ pour ou contre un projet chasse. Il ne s'agit pas de mettre à disposition des espaces privés à un simple preneur, mais réellement ou non de définir un projet autour de la notion de "sauvegarde de la faune sauvage par la chasse".
Le Cahier des Charges n'a de sens que si le bailleur veut mettre à disposition un territoire au profit de l'exercice de la chasse privée ou si son banc communal relève encore des critères qui définissent une chasse. A défaut, il peut de suite verser vers le "modèle genèvois " et embaucher un "ranger" et aller dans le sens du reportage allemand auquel on peut grandement reprocher de présenter la chasse que par le grand gibier et les dégâts à la forêt.
Reste que si, rapidement, notre milieu ne fait pas ou ne sait pas faire son "mea culpa" pour sortir de tout ce qui n'a cessé de gangrener notre milieu et qui est à la base du reportage, le sort de la chasse sera irrémédiablement scellé.
Das deutsche Jagdrecht wurde überarbeitet: Nach einem Grundsatzurteil des Europäischen Gerichtshofs für Menschenrechte erhalten deutsche Grundeigentüber das Recht, die Jagd auf ihren Flächen z...
http://www.zdf.de/planet-e/Jagd-Naturschutzt-und-Artenschutz-oder-archaisches-Hobby-31386844.html