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Seize candidats en lice dans ma circonscription pour les législatives, seize promesses de foi, des petits candidats, des représentants des grands partis nationaux, bref comme ailleurs de nombreux postulants, tous sur le papier prêts à nous représenter à Paris.
En l'absence d'un réel leader charismatique qui emballe les foules, j'ai pour une fois pris le soin de faire un comparatif des promesses, des engagements, des thèmes mis en avant pour espérer trouver un candidat qui défende l'intérêt général et non un parti politique ou un groupe d'intérêt, puisqu'un député est censé être un représentant de la Nation toute entière.
Ca c'est pour la théorie ou l'utopie, si par contre vous espérez vous faire élire, il faut plus que jamais appartenir à un parti et mettre en avant sa ligne. Rien d'étonnant donc de retrouver la même phraséologie servie pendant des mois depuis les primaires jusqu'à l'élection du nouveau Président de la République. Si vous cherchez une prise de position sur des problématiques locales, les particularités alsaciennes étant réelles, tout le monde évite à part le parti régionaliste bien évidemment.
A nous les problèmes du quotidien comme par exemple celui du transport pendulaire le matin et le soir qui pourrit la vie de milliers de bas-rhinois et au pouvoir central les décisions qui nous impactent comme le Grand Contournement Ouest, avec la bénédiction de nos élus, trop heureux de renvoyer l'ascenseur au BTP et d'avoir un futur boulevard urbain pour faire grandir l'Eurométropole et la rendre suffisamment gigantesque pour permettre à Strasbourg d'espérer rester la capitale de l'Europe et le siège du Parlement. Rien d'étonnant donc que les candidats, toujours à l'exception du parti régionaliste aient "contourné" le débat sur les choix de transport. En guise de test, j'ai interrogé sur son site une candidate du "Centre Droit", issue du BTP... en l'absence d'"engagements" en matière de transport sur sa profession de foi. J'attends encore la réponse...
Malgré tout, je suis allé faire mon devoir de citoyen ce matin, mais c'est à la poubelle qu'ont fini dépité les professions de foi, pardon dans le sac du tri sélectif.