Les Jeux Olympiques, le futur Grand Paris, le GCO, le futur Grand Strasbourg, en réalité toujours de grosses affaires pour le BTP et les promoteurs immobiliers, préparées, ficelées en coulisses sur des années, avec toujours les mêmes acteurs, au départ l'Etat qui donne les directions et directives (en l'occurrence libérer des terrains pour densifier les villes et le centre des communes autour des axes de circulation trains-tram-bus), puis les communes maîtres des permis de construire avec les promoteurs liés aux banques et au BTP.
Pour le particulier propriétaire de foncier dans le périmètre de ce type de projet, selon ses valeurs c'est le jackpot ou la désolation, comme le montre le reportage de France Info ci-joint.
http://www.francetvinfo.fr/france/ile-de-france/paris/dans-ma-rue-la-frenesie-du-beton_2422995.html
"Ce qu'on ne peut avoir avec de l'argent, on l'obtient avec beaucoup d'argent", en l'occurrence en ajoutant officiellement 10% au prix du marché dans sa fourchette haute. Et dans ce cas, il y aura toujours quelqu'un pour vendre, dans le cas présent au nom du progrès... face caméra, au nom de l'argent en réalité et de son pouvoir d'achat... Quant à l'interview du Maire de la commune concernée, elle est tout aussi cynique avec un discours et un argumentaire bien appris.
Au nom du béton qui va dans les années à venir faire vivre les urbains les uns sur les autres, tout peut se détruire sans état d'âme comme le montre le reportage. Dans ce contexte où la messe est dite que peut faire le riverain, tout juste servir à alimenter un média avec un argument qui doit en faire sourire plus d'un "la destruction de jardins", d'une qualité de vie...
Pauvre Nicolas, pas l'ancien patron de la France, l'actuel Ministre en charge de la nature, de l'environnement, de la qualité de la vie, de l'air, des eaux, des paysages, de la faune et de la flore et j'en passe et des meilleurs, comment veux-tu lutter contre la voie choisie au nom de la croissance, mère de l'exploitation de chaque parcelle qui peut rapporter du business ? Aucune chance, les dossiers à combattre sont bien trop nombreux partout et s'étendent à une vitesse folle comme la gangrène. L'intérêt de la nature passera toujours loin après l'intérêt financier, jusqu'au pas de trop, mais celui-là on le "dénit", comme on pousse la poussière sous le tapis.
De quoi se taper la tête contre les murs, en béton ,bien sûr !