Il y en a déjà ras la calebasse entre les # qui poussent comme la mauvaise herbe pour un oui ou pour un non, les sondages made "change.org" dès qu'un lambda est contrarié par une décision, la twittossphère des haineux anonymes, les débats quotidiens des téloches de la TNT sur tout ou rien pour assurer leur survie par audimat interposé, bref de tous ces "binz" qui nous prennent la tête à longueur de journée et formatent sans y prendre garde la tête des plus petits aux plus vieux.
Et voilà que maintenant, avec le soutien de dites "personnalités", cinq cent "people" en français, on nous lance une campagne pour "un lundi sans viande ni poisson". Mais lâchez-nous la tête. Sommes-nous à ce point pris pour des reptiliens, pour que d'autres nous disent ce que nous avons à faire ? Si j'ai envie de faire un "lundi vert", libre à moi de manger des "Griesschnitte" avec de la confiture ou des conserves de fruits ou des "Eierkueche" avec de la salade !
Nous sommes entrés dans une société en grand danger. Tout le monde veut de plus en plus décider pour les autres : le peuple à la place des politiques élus par les urnes, alors que beaucoup de "gavroches" ne vont pas voter, les végans sous des tas de "fausses barbes" veulent nous dicter le contenu de nos assiettes, les technocrates/bureaucrates nous convaincre qu'ils détiennent la vérité, les autos du futur nous conduire à "l'insu de notre plein gré", les algorithmes prendre les commandes des décisions, les "applis" nous dicter nos comportements au quotidien, les montres connectées nous brancher à Google & consorts pour piquer encore plus nos données, en attendant notre prise en main définitive par l'IA, censée nous rendre "artificiellement intelligent".
Et là pas de gilets jaunes ou de révoltes des gueux, il paraît que c'est le progrès, pardon la modernité, faut-il que les cerveaux soient déjà complètement fumés par le cannabis thérapeutique bientôt renforcé par les boissons énergisantes mixées à l'herbe.
Du temps du flowerpower, les cerveaux étaient aussi enfumés, mais pas encore"connectés" à un écran de 3,5 pouces tenu en main en permanence et posé la nuit sur la table de chevet pour le plus grand bonheur, pardon pour la plus grande fortune, de leurs concepteurs.
5 janvier 2019, ca c'est fait !