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Dans les actions anti-chasse ou anti-chasseurs menées par des partisans au sens large de la "nature divine", on trouve régulièrement le saccage des chalets de chasse avec tags haineux en guise de signature. Récemment encore, un groupe de chasseurs bas-rhinois a fait les frais de ce type d'attaques gratuites.

Là où l'identification devient plus compliquée, c'est lorsqu'on a à faire à des destructions ou neutralisation de miradors sur un territoire, comme cela vient de se passer sur deux chasses locales, avec pas moins de onze miradors "dézingués" à la tronçonneuse pour l'un et des installations aspergées au gasoil et à l'huile usagée pour l'autre. Si l'abattage de miradors ou le vandalisme d'agrainoirs est un "fait d'armes" de plus en plus courant des opposants à la chasse, pas certain que tous leur soient imputables. Un garde-chasse éconduit de ci, une rupture de partenariat mal vécue de là, un voisin malveillant, une querelle mal "ponctuée", la liste des causes de guerre des boutons peut -être large et être à l'origine d'un vandalisme ciblé intra-communautaire.

Dans les cas présents, un point commun, le cerf, ce qui peut laisser planer un doute ou engendrer une suspicion mettant hors de cause de quelconque activistes, quand on sait combien en période de brame le taux de testostérone monte de partout. Peu importe l'appartenance de l'auteur ou des délinquants, un homme, une société qui ne respecte plus l'autre et les biens qui ne lui appartiennent part  en quenouille. "On n'aime pas son ennemi, mais on peut le respecter ", disait Jean Dutourd; une maxime simple pour vivre ensemble, être fier de soi, comme le cerf au milieu de ses futurs rivaux.    

Tag(s) : #Billet d'humeur, #Société
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