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Le FIDS 67 semble fâché devant certaines étendues de dégâts de sangliers, à raison, tant nous sommes dans des exemples de "négligence, de désinvolture et de défaillance" de locataires de chasse, soit des causes montrées du doigt depuis des décennies.

Autant dans le premier cas présenté sur son site, https://fids67.fr/fr/blog/blogpost/2019/9/5/inadmissible/ difficile de ne pas partager le titre de l'article "Inadmissible", autant sur le deuxième, le champ de miscanthus en plaine, https://fids67.fr/fr/blog/blogpost/2019/9/5/miscanthus/  il plane une certaine ambiguïté. Depuis deux ans, la Fédération des chasseurs du Bas-Rhin soutient l'implantation de rhizomes de roseaux de Chine en plaine sous formes de bandes de deux rangs. Les photos prises par drone montre cependant un immense champ entier de miscanthus, à côté d'un maïs totalement dévasté. Il ne peut donc s'agir que d'une critique  de la mise en place par le monde agricole d'une culture favorable à la quiétude des sangliers en plaine.

D'un autre côté, les photos montrent aussi que le champ, visité de nuit par les sangliers, est contigu à un grand massif forestier. Le miscanthus, s'il peut offrir un élargissement de la capacité d'accueil boisée sur la zone ne peut donc objectivement être incriminé. Il en irait autrement si aucune surface boisée importante n'était à proximité et donnerait à penser qu'il favoriserait l'implantation de suidés, comme une roselière peut le faire par exemple.

Reste un dernier point, sur les clichés à aucun endroit, on ne peut voir l'implantation de miradors, du moins en sortie de miscanthus et encore moins sur les contours du maïs ou maintenant les trouées, ce qui donne à penser que pas grand chose n'a été entrepris en terme de dissuasion. Comme dans le premier exemple, du maïs de Brumath, le responsable  reste la "négligence, la désinvolture et la défaillance" et rien d'autre. Sur ce dernier cas, le FIDS 67 émet le vœux pieux que les "prairies environnantes ne soient les prochaines victimes". Chaque année ces prés sont totalement labourés dès septembre et jusqu'au printemps, entre la route et la forêt. Pour autant, il n'y a toujours pas de miradors sur zone, à l'exception de temps à autre d'une échelle métallique. Pourquoi croire au miracle sur une forêt enclavée entre l'autoroute, le futur GCO et le Canal de la Marne au Rhin et qui pour justifier son existence comme territoire de chasse a peu à offrir d'autre que du sanglier soigneusement ménagé ? Il est tout simplement des secteurs où le sanglier n'a hélas plus sa place, ce qui pose une fois de plus le débat du côté des bailleurs et de la détermination de la valeur cynégétique d'un territoire de plaine hors sangliers...  La réponse est proche de zéro.

Tag(s) : #Gestion du sanglier et des dégâts
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