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"Que se cache derrière l'empoisonnement tragique de ces rapaces ? Découvrez l'inquiétant mystère qui secoue Strasbourg"...
Là j’appâte, alors dans le cas où vous auriez échappé à la story lancée par la LPO du Bas-Rhin le 23 mars sur Ici Alsace, ex Radio bleue, et bien sûr relayée par tous les médias des quatre coins de l'hexagone, en lien le raccourci de l'affaire des buses d'Eckwersheim et Berstett. Profitez surtout de la "musique relaxante" 🤨
https://www.youtube.com/watch?v=l6QGiiOhpbc
Çà c'est pour la dramatisation angoissante du feuilleton. Ne serait tous les raccourcis exploités par les uns et les autres, à commencer par l'association protectrice des oiseaux, on pourrait en sourire. Le problème c'est que comme toujours dans ces histoires d'empoisonnement de rapaces, le chasseur, en l’occurrence plutôt le garde-chasse, se retrouve, avec bien sûr des précautions de langage, comme évidemment le grand suspect, si ce n'est le coupable désigné, au nom de la protection du petit gibier.
Dans cette nouvelle affaire des buses, tous les ingrédients qui font le fond de commerce de la LPO sont livrés dans le scénario, le rapace, le blaireau, le renard, le milan, le poison foudroyant, les légendes du Kochersberg et surtout la présence d'une corbetière et d'une place d'agrainage de faisans... Face à autant d'indices le chasseur, la chasse perfide est forcément clouée au piloris, du moins insidieusement soupçonnée.
Reste que la LPO a tout simplement fait exploser l'enquête des agents de l'OFB. N'est pas Sherlock Holmes qui veut ou simplement en qualité de mener une enquête pour prendre en flagrant délit un coupable. Ce n'est pas en rodant en permanence autour du "lieu macabre" découvert par un bénévole dans un bosquet, avec une buse estropiée, des saucisses et une bouche de terrier, le tout surveillé par une caméra, SANS CARTE SD... que le braconnier va être surpris. Que la LPO ait découvert l'affaire, parfait, mais le bon sens aurait été de laisser l'OFB maître du jeu et d'attendre que le coupable soit arrêté pour se faire mousser.
Résultat, zéro, l'auteur des méfaits qui n'est sans doute pas le pigeon de l'année, a fini par repérer le danger d'être pris, au grand dam de l'OFB.
Résultat, d'ici que le braconnier reprenne de l'activité, du temps va passer, merci l’excès de zèle pour ne pas dire de vanité de ceux qui se veulent protecteurs de la faune contre la chasse. En attendant les soupçons continuent à planer sur le vilain chasseur et ce n'est pas l'appel à témoins "faux cul" de la LPO qui risque de changer quelque chose. Ils ont planté l'affaire.