Entre les agriculteurs qui de plus en plus ne veulent plus voir de gibier sur leurs terres, qu'il soit petit ou grand et les gestionnaires de la forêt qui voient seulement en tout animal mort "un bon animal", le chasseur est dorénavant de plus en plus amené à courber l'échine.
Et nous ne sommes qu'au début de la prise d'otages du monde animal par l'homme omnipotent. Les adjudications à venir vont sans doute mettre le point d'orgue à l'opération de destruction qui est programmée pour la forêt, (cf post du 23 novembre "bambi, le chemin qui mène à la fin").
Si le cahier des Charges des Chasses communales pourra peut être encore "sauver les meubles", car la Fédération aura encore en principe un mot à dire lors de la rédaction, celui qui suivra, à savoir celui pour les chasses domaniales, sera ravageur. Il ne fait aucun doute pour moi que la tendance ira vers le morcellement des lots et surtout vers un bail annuel reconductible, si le locataire a réalisé le plan de chasse qui lui aura été imposé au préalable.
On ne cherchera plus des chasseurs, mais des "flingueurs", quitte à accorder une "prime à la casse", l'année d'après, par une diminution du prix du bail.
Le drame, c'est qu'il y aura encore des candidats pour "faire le travail" ou du "fric", comme c'est actuellement le cas à côté de ma chasse : 4 battues, 45 sangliers et 37 chevreuils, à moins que les consciences ne se réveillent face au futur désert cynégétique, ne serait-ce pour détruire la conviction des bailleurs futurs qu'" il y a toujours un c.. qui se lève le matin ".