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Pêle mêle autour du sanglier...

Trois documents en fichier joint,

  • le nombre de prélèvements traités par les services vétérinaires du Bas-Rhin, provenant de la zone nord, anciennement dite "à peste porcine", avec en données comparables "un tableau" de 2360 sangliers en tirs d'affût (avril à septembre), soit inférieur à celui de 2012, malgré le tir de nuit autorisé avec sources lumineuses, ce qui montre bien que tous n'ont pas "fait le travail", et avec seulement 593 sangliers de moins d'un an (- de 40 kgs) tirés en octobre-novembre, soit en battues.

Ce dernier chiffre est particulièrement interrogateur ? Soit tous les moins de 45 kgs n'ont pas été déclarés, soit sont avant tout tirés en battues les plus gros, dans la mesure où l'année précédente ont été analysés 1437 sangliers de plus sur la même période... Encore une fois, tous ces chiffres s'opposent à ce qui se dit de-ci de-là.

  • une déclaration du préfet qui commence à comprendre comment fonctionne le système local, "j'ai constaté que les sangliers savaient lire les arrêtés"...
  • et enfin, un fait divers de plus pour pousser le politique à interdire la chasse le dimanche. Tous nous voyons week-end après week-end, joggeurs-vététistes et autres utilisateurs de la nature braver les panneaux annonçant le déroulement des battues et entrer dans les enceintes chassées dans la journée pour ne pas accorder plus de crédit à la parole du joggeur de Waltenheim-sur-Zorn, quand il dit "avoir pénétré sans s'en rendre compte sur un terrain de chasse". Nul doute que les gendarmes auraient pris les mesures appropriées contre le groupe de chasse si une défaillance avait été repérée dans le dispositif de marquage des battues. Mais voilà on préfère titrer "un joggeur pris dans les tirs de chasseurs" qu'un "joggeur a fait, à ses dépens, un bras d'honneur aux chasseurs".

Tant que le politique ne se décidera pas à interdire l'entrée dans les enceintes marquées en zone de battues, ce qui est le cas lors de battues administratives... les situations de confrontations seront exploitées malicieusement par les non-chasseurs hostiles à la pratique de la chasse jusqu'à obtention de leurs revendications. Une raison de plus pour les chasseurs de refiler bientôt le bébé de la régulation à tous ceux qui prennent le nemrod pour le "bouffon de service"...

Evidemment à ce pêle-mêle, j'aurais pu ajouter l'article de la semaine dernière, soit juste avant Noël, concernant l'alerte du préfet sur "les consignes de vigilance sur la trichine et alaria alata", mais je crois que le marché de la venaison en général est déjà suffisamment complexe actuellement pour ne pas en ajouter à la chanson sur "le principe de précaution" ou du parapluie si chère en France... La seule réponse à apporter par nos instances, c'est de rendre obligatoire l'analyse trichine, ce qui veut dire aussi rendre transparent les tableaux de chasse de sangliers...ce que tout le monde ne veut pas forcément...

Tag(s) : #Billet d'humeur, #Faune-Nature-Ecologie et Chasse, #Vie des instances de la chasse
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