Voilà ce qu'on peut lire ce matin 4 novembre dans le gratuit 20 Minutes, sur la reconversion du site industriel de la raffinerie de Reichstett :
L'offre de reprise par la société Brownfields d'une partie encore en friche de l'ex-raffinerie Petroplus de Reichstett (Bas-Rhin), arrêtée depuis 2011, a été validée par la justice, ont
annoncé mardi la société et les collectivités concernées.
Brownfields, spécialisée dans la reconversion de friches industrielles, devra assumer de lourdes opérations de dépollution. Elle pourra ensuite aménager, puis commercialiser une partie du site, qui a vocation à devenir une zone d'activités.
Il s'agit de l'«un des plus importants chantiers de cette nature en France», a souligné l'entreprise lors d'une conférence de presse. Et le site reconverti «hébergera à terme plus d'emplois que ceux qui ont été détruits par la fermeture de la raffinerie», a dit son président Patrick Viterbo.
Le site Petroplus de Reichstett, où travaillaient plus de 250 personnes, avait cessé son activité de raffinage en 2011. Le groupe français Rubis avait déjà acquis en février 2013 une partie du site d'une centaine d'hectares pour y constituer un dépôt pétrolier, mais il restait encore 450 ha sans repreneur.
Petroplus «a laissé une friche industrielle avec des installations inexploitables, amiantées, polluées, qui représentent une menace directe pour la qualité des sols et de la nappe phréatique», a souligné le président de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) Robert Herrmann, se félicitant des nouvelles perspectives offertes.
Il a précisé que l'offre de rachat des 450 ha restants par Brownfields avait été acceptée le 30 octobre par le tribunal de grande instance de Strasbourg. Le rachat s'est fait pour un euro symbolique, compte tenu du coût du démantèlement et de la dépollution, estimé à près de 30 millions d'euros.
Après les opérations de démantèlement et dépollution, Brownfields, fondée il y a huit ans par d'anciens cadres du groupe Suez, aménagera et commercialisera quelque 65 ha à des entreprises souhaitant s'y implanter.
Les travaux ne commenceront pas avant la fin du printemps 2015 et s'étaleront sur quatre ans, mais de «premières entreprises pourront être accueillies dès la fin 2015 sur une partie du site», a indiqué M. Viterbo.
Les collectivités se sont engagées à racheter à Brownfields le reste de la surface, où elles envisagent à terme d'autres installations d'entreprises, ainsi qu'une zone naturelle.
En clair, dans quatre ans la chasse ne sera vraisemblablement plus un problème. Il est étonnant que les clauses particulières ne partent pas de cette reprise. Seules trois lignes font allusion à une évolution "marchande" du site :
"ne donneront pas lieu à indemnité toutes soustractions éventuelles de surfaces allouées à la chasse en fonction de l'évolution de l'activité industrielle ou du changement d'affectation de la destination des parcelles ou de changement de propriétaire. Seul le loyer pourra être révisé".
Autrement dit, il faut un locataire pour que les dégâts forestiers ou agricoles soient pris en compte par un preneur ou par le FIDS 67 et ne restent à la charge des communes, le temps de dépolluer le site.
Et il faut un "nettoyeur" pour dégager discrètement du site la faune qui pourra gêner par la suite les grands projets d'exploitation. Ah quand la faune comme en forêt du Neuhof dérange les intérêts financiers, l'homme oublie très vite toute conviction, y compris écologique et le droit de vie de l'animal ou son bien être ! Mais rassurons-nous, tout est fait pour sauver le grand hamster ou les échanges d'animaux entre territoires par des trames vertes ou bleues... avec l'argent du contribuable et non d'un investisseur privé, pardi.