Pour sûr, nos instances seront satisfaites des chiffres 2014. Passer d'un plus haut de plus de 1.500.000 € pour plus de 1690 hectares de cultures détruites à 736.000 € et 765 ha en un an à de quoi, en effet, susciter l'auto satisfaction. Il est vrai que sur un plan financier, la chute continue et drastique des prix du blé et du maïs ont bien aidé à l'embellie. Cela étant, si on regarde les statistiques par lots de chasse force est de constater que pas grand chose n'a changé. On retrouve les mêmes groupes de chasse "défaillants, désinvoltes ou négligents".
Compte tenu du faible déficit du présent exercice, l'occasion est donc cette fois donnée au FIDS 67 de toucher réellement les groupes qui depuis des années ont profité du système généreux de mutualisation des dégâts, grâce à une sectorisation par Groupements de Gestion Cynégétique ou par une sectorisation trop étendue géographiquement. Cela étant, je ne suis pas convaincu qu'il y aura volonté des instances et de la communauté de "punir pour l'ensemble de leur œuvre" sur le bail 2005-2014 ceux qui ont fait du sanglier "ressource", en faisant pour une fois une sectorisation resserrée, sur la base des zones vitales des sangliers.
N'oublions pas que c'est à cause d'une soixantaine de brebis galeuses qui a fait monter au créneau les organisations syndicales que nous avons eu droit à un Cahier des Charges des Chasses Communales meurtrier qui va faire du chasseur gestionnaire un régulateur sous tutelle pour le prochain bail.
Il serait donc bienvenue de leur faire un cadeau de clôture du présent bail de chasse pour leurs exagérations et ou un geste envers tous ceux qui ont fait de la dissuasion de nuit qui reste malgré tout très limitée.
Attendons de recevoir l'invitation à l'Assemblée Générale du FIDS 67 pour fixer le mode de paiement des contributions complémentaires et voyons s'il osera aller vers la fin d'un système de financement reconnu injuste.
Dégâts par communes et lots