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Recherche du François Pignon de la chasse

Même si je me suis déjà longuement étendu sur le sujet du Cahier des Charges de nos chasses communales, je vais en rajouter une nouvelle couche autour de la thématique du "chasseur-fonctionnaire territorial payant" qui en découle. En lisant le fichier joint sur l'exemple du Contrat de location du Droit de Chasse dans la forêt périurbaine de Strasbourg-Robertsau mis en place par les politiques de la Mairie de Strasbourg, on ne peut que déprimer ou se révolter devant ce rôle de lieutenant de louveterie payant dorénavant attribué au chasseur.

De grâce, frères chasseurs, dignes de ce nom, laissez tomber ce type de chasse avec des clauses totalement à charges et sans la moindre contrepartie.

De grâce, frères chasseurs, dignes de ce nom, ne pénalisez pas la communauté et le Fonds d'Indemnisation des dégâts de sangliers, laissez les dégâts à la charge de ceux qui ont concocté l'idée. Si trois mille euros pour plus de cinq cent hectares est une mise à prix attractive, n'oubliez pas que vous serez dans un secteur du FIDS 67 meurtrier, celui du Ried Nord, avec pour l'actuel locataire une contribution complémentaire de l'ordre de 10.000€.

De grâce, frères chasseurs, dignes de ce nom, si vraiment vous étiez tentés par l'offre, prenez contact avec le groupe en place jusqu'à la fin janvier, avant de vous lancer, si ultérieurement vous ne souhaitez pas vivre "un nervous break down".

De grâce, frères chasseurs, dignes de ce nom, n'oubliez pas que cette forêt passera vraisemblablement en cours de bail en réserve naturelle et deviendra zone de non-chasse, selon l'engagement de la Ville. Que ferez-vous si en 2018 le projet se réalise et que toutes les chasses seront attribuées par ailleurs ?

Enfin, au-delà du fait que la Ville de Strasbourg, mais aussi celle d'Illkirch et bien d'autres communes, cherche vraiment un François Pignon, ce qu'il faudrait aussi m'expliquer du côté des gestionnaires des arbres de la forêt, c'est la différence de traitement accordé à la Ville de Strasbourg en matière de gestion des chevreuils. Sur l'ensemble du Bas-Rhin, l'Office National des Forêts fait la guerre à l'abroutissement et au Capreolus capreolus et donc aux chasseurs, particulièrement là où il existe des "peuplements dégradables", sauf à Strasbourg où le chevreuil est protégé.

On est vraiment tous des François Pignon.

Tag(s) : #Futur bail 2015-2024, #Billet d'humeur, #Forêt et gibier ?
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