"Les chasseurs n’auront pas le droit de faire sa peau au renard pour protéger le grand hamster d’Alsace : le tribunal administratif de Strasbourg a annulé ce mercredi deux arrêtés préfectoraux autorisant les tirs de nuits sur les goupils dans la zone de protection du rongeur".
Voilà comment un journal rapporte au grand public le verdict rendu ce jour sur l'arrêté préfectoral autorisant le tir de nuit du renard en zone hamster par les LIEUTENANTS DE LOUVETERIE.
http://www.dna.fr/actualite/2017/02/08/le-renard-sauve-sa-peau-et-celle-du-grand-hamster
Encore un bel exemple de superficiel et de manque de déontologie d'un journaliste pressé de publier sur le net son article et sans trop connaître les tenants et les aboutissants. Non, les chasseurs ne sont pas concernés, c'est le bras armé du Préfet qui aurait dû prendre en charge cette mission et en aucun cas les chasseurs. Regardez les réactions de lecteurs et vous voyez de suite les amalgames qui sont faits.
J'ai déjà largement traité du sujet du hamster présenté à tous comme notre animal emblématique et qui en passant a déjà avalé trois millions d'euros tirés de nos poches de contribuable pour une cause perdue depuis longtemps, donc rien à ajouter à un dossier où tous les dés sont pipés, faute de regarder impartialement les choses en face.
Les vrais prédateurs ne sont pas les renards, mais tous ceux qui tirent profit des lignes de crédit ouvertes pour faire semblant.
Combien de hamsters trouvent-on dans la zone de suivi ? Combien de lâchers, combien de survivants ? Il vaut mieux certainement ne pas connaître les réponses. Le jour où l'on répondra à ces trois questions on en reparlera. En attendant on rejoue mon film favori "Dîner de cons".