Sur son site, le Fonds d'Indemnisation des Dégâts de Sangliers du Bas-Rhin s'interroge sur "la volonté réelle de réduire les dégâts en plaine" de la part des locataires. Je ne peux m'imaginer un seul instant qu'un locataire d'une chasse de plaine, soit sans biotope à sangliers, laisse des sangliers venus d'ailleurs ravager des semis de maïs, sauf à être désinvolte et sans surveillance de son territoire.
C'est incontestablement le moment pour nos deux instances de chasse de "faire le ménage" sur qui fait ou ne fait pas, sur quel type de territoire, donc de locataire, se font les ravages sans intervention. Trois moyens de faire le bilan :
- l'absence effective de miradors sur les zones prises par les sangliers, comme s'y réfère le FIDS 67. Mais cela ne suffit pas pour affirmer une "action volontaire" ou non. A Lohr, champion des dégâts l'an dernier avec 16 ha, le maïs était ravagé jusque sous le mirador...
- l'absence de demande de tir de nuit via les déclarations auprès des lieutenants de louveterie ou de l'ONCFS
- l'analyse du territoire incriminé : chasse mixte, soit avec forêt suffisamment grande pour avoir de l'agrainage, chasse en sortie de forêt sans surface boisée, chasse sans surface boisée ou biotope à sangliers, réservataire-domaniale-communale, existence d'agrainage linéaire ou non, historique du territoire en matière de dégâts. Le lot indique la zone de dégâts, plusieurs lots réunis par un même groupe de chasse constitue un territoire.
A partir de ces éléments, il sera alors effectivement possible de pointer les dysfonctionnements et qui "charge la mule" ou profite de la mutualisation.
Si on se réfère aux analyses déjà faites sur ce blog, il existe de fortes probabilités que les conclusions seront les mêmes, voir Catégorie "Gestion des sangliers et dégâts".
http://www.veillecynegetique67.com/la-liste-des-45-le-d%C3%A9but-du-tsunami