Le bracelet sanglier, un futur sujet mis sur la table pour payer les dégâts ?

Si dans les négociations en cours des grés à grés, la tendance à la baisse du prix des chasses dans le 67 est confirmée après les adjudications, un premier problème va entrer dans l'actualité, la pérennité du  financement des dégâts de sangliers par le FIDS. Fixée en assemblée générale, la cotisation de base est depuis quelques années votée au maximum autorisé par les statuts, soit 12% du prix de location.

Le trou financier qui en résultera ne pourra être comblé que par une augmentation des contributions complémentaires, sauf à relever par une modification des statuts types les taux de base, ce qui demandera du temps. Jusqu'à présent les déficits sont couverts par une sectorisation sur la surface des lots et par la contribution sanglier. Cette dernière fixée librement sera sans doute la première participation des chasseurs à être augmentée. Elle a l'avantage de pouvoir être encaissée avec le renouvellement du permis de chasse, soit dès le mois de juin et ainsi contribuer aux besoins en frais de fonctionnement du FIDS.

Nul doute que la sectorisation sera poursuivie dans sa forme actuelle, pour rester dans les principes de base, dorénavant admis, du "pollueur-payeur" et de la responsabilisation. La question sera chaque année la même pour cette contribution, à quel prix de l'ha les locataires seront-ils mangés ? L'histoire a montré que l'addition peut-être salée.

Reste une dernière contribution possible prévue dans les statuts types à laquelle le FIDS 67 n'a jamais voulu recourir, le bracelet sanglier. J'ai abordé le sujet dans plusieurs articles autour de ce que j'ai appelé une bague intemporelle, soit non limitée à l'année de chasse et uniquement pour les chasses en battues pour ne pas freiner la chasse d'affût en forêt et surtout le tir de nuit en plaine, sans parler des facilités de fraudes.

En attendant, bonne saison de chasse au petit et au gros.