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En nombre de voix, le Fonds d'Indemnisation des Dégâts de Sangliers du Bas-Rhin c'est 2194 voix possibles. Hier soir en nombre de voix exprimées à l'Assemblée Générale intermédiaire pour voter le type de sectorisation, c'est à peine 964 présents ou représentés... En clair, une minorité a imposé ses décisions à une majorité qui "s'en fiche", du moins reste sans expression. Dans ce sens, une étude sociologique du vote serait des plus intéressantes pour voir qui sont les chasseurs oubliant ou refusant de faire usage de leur droit de vote, alors que l'unique objet de la réunion de hier soir concernait tout de même leur "portefeuille"...

Les absents ont paraît-il toujours tort, alors tant pis pour les locataires de chasse avec prés et ou cultures sans dégâts, voire peu, tant pis pour les locataires qui n'ont jamais un seul sanglier sur leur chasse, tant pis pour les résignés d'un système mutualiste qui met dans un même sac coupables et innocents. Certes, quel qu’aurait été leur vote, par le système de la "pilule diluée dans l'eau", selon la métaphore du Président du FIDS 67 pour imager la sectorisation, ils auront à s'acquitter de la dîme complémentaire, mais qu'auraient-ils ronchonné à la connaissance du montant de la taxe additionnelle, si la sectorisation à dix zones avait passé (201 voix) et non celle à 28 (759 voix) ?

A minima en se déplaçant à Mundolsheim ou en faisant usage de la procuration, ils auraient alimenté le compteur des votes nuls (4), imaginez dans un rêve de démocratie 1230 votes nuls ou blancs supplémentaires pour dire au FIDS 67, non je ne partage pas votre système d'imposition ?

Au mieux, ils auraient pu prendre la parole dans une assemblée qui n'a suscité la moindre question, si ce n'est pour savoir s'il était possible d'augmenter la taille du diaporama présentant les comptes, il est vrai difficilement lisible à partir d'une certaine distance ?

Non s'abstenir ce n'est pas voter, non l'abstention ne peut-être le premier parti comme certains stratèges politiques en prône l'usage pour contester la légitimité d'un candidat élu.

A l'heure où le FIDS 67 imagine un nouveau scenario autour du rapport de taux entre la plaine et la forêt qui est aujourd'hui de 30/70, au moment où l'ensemble des FIDS prépare une nouvelle écriture de la loi, il serait irresponsable de continuer à faire l'autruche à chaque chaque fois que le chasseur est consulté sous une forme ou une autre.

La sagesse asiatique dit qu'il n'arrive que du bien à celui qui suit la maxime « ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal». C'est une voie défendable.

"Ne pas vouloir voir ce qui pourrait poser problème, ne rien vouloir dire de ce qu’on sait pour ne pas prendre de risque et ne pas vouloir entendre pour pouvoir faire comme si on ne savait pas", par contre n'est pas forcément la formule gagnante pour faire avancer notre communauté.

 

Tag(s) : #Vie des instances de la chasse
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