Dans Grosse Couillonnade Organisée, lire GCO, il est fait référence à un attribut anatomique du corps masculin. Visiblement, Nicolas Hulot en manque ou alors il est tenu justement à cet endroit par d'anciens liens d'argent du temps de son "engagement " télévisuel" et profitables à sa "bourse" personnelle ou à sa fondation.
Ségolène Royale s'est toujours médiatiquement dérobée au sujet de la pertinence du GCO, il est des moments où il vaut mieux effectivement se taire* que de retourner le couteau dans la plaie ou de "prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages", extraits de l'interview du 6 février au Parlement européen de Strasbourg de son successeur :
- "je ne puis depuis Paris me substituer aux décisions des autorités locales et régionales"
- "Le GCO est le moins mauvais compromis",
- "on ne peut pas non plus tout arrêter"
- "à l'avenir je serai plus rigoureux"
En clair et en commentaires :
- vos élus l'ont voulu, "c'est comme cela" : simplement "magnifyque", enfin, le pouvoir centralisateur, PARIS, se plie aux décisions locales, alors un conseil à nos élus locaux si puissants : profitez en pour déclarer un statut particulier de l'Alsace, c'est dans la poche !
- "con-promis est chose due" (encore Coluche) : petit rappel d'engagements parisiens "La priorité ne sera plus au rattrapage routier mais au rattrapage des autres modes de transports" Nicolas Sarkozy, discours de clôture du Grenelle de l'Environnement et autres grands rappels
- arrêter Notre Dame des Landes et le GCO, ah ben non, pour les caisses de l'Etat (vides) et Vinci et ses dividendes ce serait de trop ! Vous n'y pensez pas
- "là, parole de Nicolas H, je m'engage, promis-juré-craché" : le GCO sera le symbole du "gigantisme" mal placé et sera un monument exemplaire de ce qu'il ne faut pas faire en matière d'aménagement du territoire...
Ca y est, le cynisme qu'il soit de Vinci & consorts ou de nos gouvernants qui décident pour notre bien est définitivement une haute valeur du XXI ième siècle. Ont-ils torts, nos deux bienfaiteurs ? Non, puisque c'est comme cela que cela fonctionne. Le tort, il est dans notre société civile qui comme vient de le souligner un lecteur de l'article sur la constellation Vinci "démissionne devant l'incurie du projet".
En lien l'interview du 6 février 2018 :
* De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison ! Coluche