La COP 15 de Montréal sur la biodiversité vient donc d'accoucher d'un pacte destiné à préserver la biodiversité de l'ensemble du monde.
Traduite en chiffre, 30 % de la planète, de la terre à la mer, devra d'ici 2030 être préservé pour permettre à la vie sous toutes ses formes, soit espèce humaine comprise, de continuer.
Traduite en espèces sonnantes et trébuchantes, il s'agira de débloquer 30 milliards de dollars d'aide annuelle à la conservation pour les pays en développement.
Conclusion, comme pour la dernière COP sur le climat, on reste dans le deal entre pays dits riches et pays dits pauvres ou entre les pays du Nord et du Sud.
Tout reste donc toujours et encore une histoire d'argent, alors que comme le sait tout un chacun, selon la sagesse indienne, "l'argent ne se mange pas" oubliant au passage la non moins sage devise adressé à l'homme par Archibald Belany et souvent reprise dans le blog, " n'oubliez pas que vous appartenez à la nature, mais que vous ne la possédez pas".
Ah la convoitise, ce désir extrême ou immodéré de posséder quelque chose, selon le Larousse. Ah cet étenel péché de cupidité qui au final fait monétariser toutes les ressources par l'homme érigé par lui-même en être supérieur. Le monde de la chasse est dans ce sens bien placée pour savoir que ce qui était une liberté dans les temps anciens est devenu aujourd'hui une ressource. En droit civil, la faune sauvage est "res nullius", mais le "terra" n'est pas "nullius", pour chasser, il faut passer par la case départ du grand monopoly qui se fait tous les neuf ans pour nous les Alsaciens/Mosellans, tous les douze ans pour les chasseurs de l'ONF et sous seing privé pour les autres. Tout tourne autour du "business" sur notre planète, (Coluche ajouterait "le cul") et en affaires, il n'y a guère de place pour les "Anges".
La planète inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, faut pas rêver ! Je veux bien faire un effort sur certains de mes espaces, si en dessous, il n'y a pas des matières premières monneyables et au-dessus de quoi faire un projet, mais après, faut pas pousser... que le batracien ou l'arachnidé, le petit oiseau, le lapin ou la perdrix y passe, c'est juste un mauvais moment vite oublié, je "compenserai", comme le droit m'y autorise, ailleurs dans un "délaissé" et tout "ira bien",(cf par exemple Vinci et le GCO).
Mais pourquoi, il s'énerve de nouveau ? Mais je vais vous le dire, comme dirait Sarkozy. Nous avions un dernier petit coin "délaissé" sur notre chasse, sans pesticides, sans intrusion humaine, avec de l'herbe, des graines et quelques miscanthus bouturés. Il commençait à fournir un havre de paix pour la petite et grande faune. Terminé, circulé il n'y a plus rien à voir, le centre équestre à côté a tout raflé, moyennant finance, pour y mettre de l'herbe qui pousse vite et développer l'activité.
Alors la COP 15 sur la biodiversité... comme il est dit, "les belles promesses rendent les fous joyeux".
Joyeuses fêtes, bonne année avec tout ce qui va avec.