En opérant la dissolution de l'Assemblée Nationale après le vote sanction des élections européennes, le Président de la République a voulu pousser à "clarifier" leurs positions tous ceux qui politiquement ont visé la "bordélisation" de la France, en mettant de l'huile sur le feu à chaque opportunité offerte par la vie politique nationale et mondiale. Comme le dit le proverbe, "la critique est aisée, mais l'art est difficle", autrement dit, il est très facile de critiquer les autres, autremernt plus difficile de réaliser quelque chose...
Je ne ferai pas l'erreur de prendre parti dans ce combat de coqs, d'egos et cette soif de quête du pouvoir, toujours bien sûr pour le bien être du peuple, sans le vote duquel ils ne ne sont rien, si ce n'est de rappeler que "les promesses n'engagent que ceux qui y croient".
Je me contenterai de reprendre les faits, soit les positions sur la chasse des deux extrêmes et de leurs leaders lors des dernières élections présidentielles ;
2022 engagements de la Nupes :
- "Empêcher le droit de propriété privée de prévaloir sur la protection de l’eau, de l’air, de l’alimentation, du vivant, de la santé et de l’énergie"
- Interdire les pratiques de chasse et de « loisirs » cruelles pour les animaux (déterrage, chasses à courre, corrida, combats de coqs, spectacles incluant des animaux sauvages, etc.)
- Instaurer des jours sans chasse les week-ends, les jours fériés et durant les vacances scolaires"
2022, position de Marine Le Pen :
"À titre personnel, je suis contre. Un certain nombre de chasses n’arrivent plus à être admises par une majorité de Français parce qu’elles expriment une cruauté qui n’est pas nécessaire.
Dans la vie, il faut savoir ce qu'on veut, dans la rubrique "Abolir la chasse, une lutte finale ?", j'ai posté 46 articles, ceux qui aspirent à tenir le pouvoir le 7 juillet prochain ne manqueront pas de prendre les mesures annoncées au fil du temps et si d'aventure ils devaient avoir du retard à l'allumage, les "organisations frères" ne manqueront pas de mettre la pression où il faut pour voir aboutir le catalogue de leurs revendications.
On ne pourra pas dire qu'on n'a pas été prévenu.
Un pêcheur, ayant laissé couler son filet dans la mer, en retira un picarel. Comme il était petit, le picarel supplia le pêcheur de ne point le prendre pour le moment, mais de le relâcher en considération de sa petitesse. « Mais quand j’aurai grandi, continua-t-il, et que je serai un gros poisson, tu pourras me reprendre ; aussi bien je te ferai plus de profit. — Hé mais ! répartit le pêcheur, je serais un sot de lâcher le butin que j’ai dans la main, pour compter sur le butin à venir, si grand qu’il soit.
Cette fable montre que ce serait folie de lâcher, sans espoir d’un profit plus grand, le profit qu’on a dans la main, sous prétexte qu’il est petit.
Ésope, Le Pêcheur et le Picarel