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Depuis hier, c'est fait, les derniers candidats bas-rhinois aux chasses domaniales remises en jeu pour trois ans ont été adoubés par l'ONF, après l'attribution des derniers lots restés vacants. Une fois de plus, l'ONF a eu raison, les chasses sont parties à bon prix, même avec des sur-enchères au premier tour. 

Malgré des clauses liberticides qui auraient dû faire fuir tout chasseur qui tient à la gestion du gibier de son lot, on est grosso merdo sur des prix équivalents à ceux du temps où les densités de gibiers étaient fortes et l'établissement public moins regardant. Ne cherchez pas à comprendre, la nature de l'homme et encore plus celle du chasseur, est ainsi, parfois avec une rationalité difficile à comprendre. 

Au final, ces adjudications ressemblent à un grand barnum, un cirque avec un animal vedette au centre du manège, le Dildap. C'est aussi un grand marché de dupes avec des clauses générales d'attribution qui ne valent que sur le papier. En réalité, c'est un marché des maquignons à chaque fois qu'il se tient et au final on retrouve les mêmes adjudicataires que précédemment ou avec de nouveaux arrivants qui le plus souvent sont alors des hommes de paille pour des chasses marchandes. Et l'ONF le sait quand elle attribue du premier au dernier tour les lots de chasse. Si radio chasse sait, l'ONF ne peut ne pas savoir. 

Par les temps "trumpiens" qui courent, on sait que dans les affaires il n'y a pas de morale, mais alors qu'on cesse d'écrire des cracs dans les conditions générales, du style article 8.1 "interdiction d'exploitation lucrative ou de sous-location" ou sur le choix du candidat d'après ses références cynégétiques ou son passé de locataire, cf "liste des candidats admis à participer aux adjudications".

Tag(s) : #Forêt et gibier ?
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