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Au moment où le plomb va s'abattre sur le grand gibier, pour mémoire et  réveil des (mauvaises) consciences, l'introduction du très beau livre sur les animaux de la forêt, "à travers bois" de Claude Hettier de Boislambert, merveilleusement illustré par Maurice Parent :

"Forêt d'hiver nue, givrée.

Forêt de printemps, bourgeons, feuilles translucides tremblant au premier souffle.

Forêt d'automne pourpre et qui se dépouillera lorsque les feuilles, se détachant, vont partir au fil du vent et créer, par leur propre destruction, la couche nourricière d'où renaîtront de nouvelles forces.

Forêt sombre des sapins.

Forêt haute des chênes.

Fourrés d'épines serrés, chers au Sanglier. Taillis, allées sauvages, coupes ordonnées et aménagés, sentiers, passages pilés par les animaux sauvages, larges allées forestières.

Forêt des altitudes, où l'arbre hésite entre la terre et les vents.

Que seriez-vous sans vos hôtes vivants ? !" (1968)

Extraits du roman "Varouna" de Julien Green :

"D'où vient que tu parles à présent comme un homme demanda Hoël à l'ours ?
Tous les animaux parlent répondit l'ours. Si les hommes ne les entendent pas, c'est qu'ils sont trop durs de cœur...."

.... "N'as-tu pas dit à mon maître de m’ôter la chaîne du nez pendant la nuit, afin que je puisse dormir plus paisiblement, dit l'ours. Cette chaîne me faisait mal et tu l'as compris.
Chaque fois qu'un homme comprend quelque chose de ce genre, son esprit s'ouvre un peu plus et si vous étiez vraiment bons, vous comprendriez tous les mystères du monde"...

Tag(s) : #Billet d'humeur, #Forêt et gibier ?
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