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Les chaumes commençant à surgir au fil de la moisson, faisans et lièvres sont à nouveau un peu plus détectables les matins de pirsch. Alors que les conditions météorologiques exécrables du printemps et du début de l'été laissent à penser que la reproduction de la plume sera quasiment nulle, il n'en est rien, du moins sur notre territoire. Trois faisanes vues, seize faisandeaux comptés... sept-six et trois entre dix et trois semaines d'âge.
Alors de deux choses l'une, nous avons mangé notre pain blanc, et la suite des comptages sera nulle ou alors les couvées ont bien passé les grosses pluies et le lessivage des terres, donc des insectes nourriciers du premier âge et d'autres faisandeaux ont dû voir le jour.
La seule explication qui me vienne à l'esprit, c'est le chômage technique auquel le monde agricole a été soumis par la météo durant la nidification : pas de fauchage précoce, moins de pesticides épandus avec les pluies permanentes, moins de passages de tracteurs, plus de "jachères" forcées avec des champs non ensemencées au printemps.
En tout cas, il est des matins où l'étonnement et le ravissement prennent le dessus sur le pessimisme ambiant.