D'ici la fin de semaine, le tir de nuit avec sources lumineuses devrait à nouveau être rétabli. Cette interruption liée à l'absence de Directeur à la Direction Départementale des Territoires, après le départ de MR Cereza, aura coûté quelques milliers d'euros en plus, mais "quand on aime on ne compte plus"...
A écouter les uns et les autres, les dégâts dans les maïs font apparemment rage et certains états des lieux sont déjà pitoyables avec des expressions qui en disent long sur la situation, "on dirait le passage d'une compagnie de panzers", "on peut déjà jouer au foot dans le maïs"...
En face, les solutions restent dérisoires, réunions de crise dans certaines communes, affirmation de battues administratives chez certains "élus" de la liste des 45" début novembre, battage de décantonnement de maïs, projet d'autorisation de tir des sangliers lors de la récolte des maïs.
Il n'y en a qu'une qui peut encore avoir une certaine efficacité, le tir de nuit avec sources lumineuses. Toutes les autres viendront après la catastrophe.
Côté victimes du tsunami en route, la fronde semble aussi s'organiser. Après la pétition lancée par des membres du FIDS 67 autour de la raffinerie de Reichstett, un collectif verra sans doute le jour très prochainement, à l'image de ce qui s'est fait dans le Haut-Rhin cet hiver. A noter à propos de la pétition, qu'aucune instance n'a répondu à ce jour au courrier transmis. Comme on dit, "quand tu es dans la merde, surtout ne dis rien".
Néanmoins d'un peu partout, des voix s'élèvent refusant déjà de payer la "facture" des autres. Chacun dans son coin commence à faire fonctionner la calculette, surtout si sa chasse est enclavée dans la liste des 45... Apparemment donc, la base commence à gronder. Je rappelle qu'environ 260 chasses sont à dégâts produits par elles-mêmes ou par les forêts environnantes. Le FIDS 67, ce sont plus de 850 membres. Cela en fait des mécontents abusés pendant des années...
Il serait grand temps que les instances reprennent la main et "aillent au charbon", car plus le silence dure et plus il deviendra pesant et destructeur. Maintenant, que voulez-vous faire quand vous avez raté le coche pendant que le train était longuement en gare pour le réparer. Une fois lancé, difficile d'arrêter un T.G.V...
Depuis la fin des années 80 au siècle dernier, le sanglier ressource a fait recette, avec en face, seule une dizaine de "clowns" qui a tenté de faire revenir la raison à chaque occasion possible, sans rencontrer beaucoup de soutiens pour autant. Aujourd'hui, ceux qui ont "fait rire" ou agacer, commencent à être reconnus, non pas à cause de la pertinence de leurs arguments ou de leurs propositions, mais uniquement parce que des enjeux financiers individuels surgissent. J'ai toujours affirmé que la non gestion des sangliers avait pour origine l'absence de responsabilisation financière, en lien avec le "système" de triple mutualisation du financement des dégâts. Aujourd'hui, nous y sommes, la justice est en marche et "les mouches commencent à changer d'âne". Quel gâchis et désolation à venir.