Soupe à la grimace

Au regard des réunions actuelles des Commissions consultatives communales de la chasse du Bas-Rhin, une première tendance se dégage, les groupes de chasse dits "désinvoltes, défaillants ou négligents", notamment ciblés par les mises en demeure du Préfet, sont bel et bien sanctionnés.

Les 4C jouent donc leur rôle à fond et font tomber des têtes, qu'elles soient "couronnées" ou non.

Pour certains candidats, la surprise est grande de se voir écarter de tout mode de location. Il en est de même pour certaines communes qui commencent seulement à comprendre que les règles ont changé et que le rendement de la vache à lait "chasse" n'est plus garantie. L'argument "notre budget communal a besoin de la chasse" ne vaut plus dans l'agrément des candidatures.

Il y a donc de fortes probabilités que l'offre de chasses va bientôt être supérieure à la demande dans les prochains temps, ce qui ne manquera pas d'avoir des répercussions sur les prix, mais aussi sur la recette de base à venir du Fonds d'Indemnisation des Dégâts de Sangliers...

Non seulement nous aurons une relève générationnelle à l'entame du prochain bail, mais aussi un changement d'approche de la chasse à faire. Après la gestion de l'abondance, les chasseurs en forêt vont bientôt connaître, comme leurs collègues adeptes du petit gibier, la gestion de la pénurie. Pas sûr que cette obligation d'adaptation soit bien ancrée dans les têtes de tous les chasseurs et bailleurs...