La prise en main autoritaire par l'ONF dans le Bas-Rhin de deux lots de chasse domaniaux et non des moindres au regard des patrons de chasse visés, cf https://www.veillecynegetique67.com/2021/01/battue-administrative-aux-cervides-dans-le-67-une-double-premiere.html et l'injonction via AP de poursuivre l’hallali du rouge, au-delà de la fermeture générale de la chasse le 1er février, tradition cynégétique locale bafouée, https://www.veillecynegetique67.com/2021/02/quand-le-grand-gibier-prive-la-terre-de-co2-il-devient-nuisible-pour-l-onf.html ont, pour le moins, délier nombre de langues pour mieux comprendre le fin mot de l'histoire.
Au théâtre, on serait dans le genre Vaudeville ou une pièce de Feydeau avec du ridicule, dur surjoué, des quiproquos et des portes qui claquent dans tous les sens pour provoquer le rire, sur la scène de la chasse, soit la vraie vie, on plonge droit vers le "dîner de cons", l'arroseur arrosé, la farce au goût amer, avec une victime réelle des egos, le cervidé.
A la base, toujours la même cause, les approches et visions opposées quant à la réelle densité de cervidés dans le département, en l'occurrence les secteurs 1 à 7. Pour les forestiers, il y en a toujours encore de trop, pour les chasseurs plus partout et donc à la clé de grandes difficultés, voire impossibilité de réaliser les quotas imposés sur bon nombre de lots. Où est la vérité, qui la détient ? Où sont les torts ? Du côté de la Covid, certainement pas, tous les groupes de chasse ont rempli leur carnet de battues, du côté de la météo pas plus, non seulement des battues ont été maintenues durant la quinzaine de neige, mais des tableaux ont aussi été réalisés. Enfin, comme le veut notre tradition, beaucoup de battues ont encore été faites entre le 30 janvier et 1er février, soit après la sortie de l'A.P. De là à penser à des représailles sur fond de règlement de compte particulier entre le patron de l'ONF et le patron de nos chasseurs, pourquoi pas.
Il n'en reste pas moins que tout le monde aujourd'hui plonge, sans doute parce que le torchon a brûlé avec un agent forestier zélé, poussé à prendre en main la réalisation d'un plan de chasse cervidé jugé tout bonnement par l'adjudicataire comme irréaliste et dans l'unique but d'éviter une résiliation pour non accomplissement du plan de chasse.
Il n'en reste pas moins que le Président de la commission Grand gibier a pris sans être a priori partie prenante dans le conflit d'origine.
Il n'en reste pas moins que jouer de la force, montrer ses muscles n'a jamais solutionné un conflit. Il est facile de convaincre une autorité préfectorale à prendre des mesures sur la base de tableaux exel façonnés au fil du temps sur des données et projections douteuses, en tout cas éloignées des situations réelles. Si vous ne rencontrez de cervidés au cours des battues, comment voulez-vous en prélever ? Si vous n'avez plus le tas de betteraves comment voulez-vous vous rapprocher du minimum à l'affût ? En ce sens, tous les patrons de chasse devraient peut-être effectivement inviter leurs agents forestiers avec leur hiérarchie à traquer sur leurs territoires et pousser le bouchon au plus loin. Mais auraient-ils simplement le temps de le faire ou l'envie, étant eux-mêmes en action de chasse sur leurs territoires réservés ?
Il n'en reste pas moins que le monde de la chasse ne peut continuer à tout accepter, à garder éternellement le petit doigt sur le pli du pantalon et de clamer "Avé", Il faudra bien que quelque chose se passe, se fasse pour dire tout simplement "cela suffit", pas avec notre argent. Alors cela peut aller d'un boycott général de la validation du permis de chasse pour la prochaine période, suggestion d'un lecteur, de la démission des lieutenants de louveterie, à la remise solennelle dans des cartons des baux de chasse au petit Broglie, en passant par la démission des Administrateurs de la FDC 67, du FIDS et sans présentation de candidats ultérieurement ou tout autre idée à creuser, plutôt que de déposer 60 dossiers pour la chasse vaccante de Westhoffen....