Comme un marronnier pour les médias, chaque année en démarrage des battues de grand gibier, un certain nombre de territoires de chasse en forêts sont listés par les autorités préfectorales pour manquement à l'obligation de résultats demandé en matière de lutte contre les dégâts de sangliers.
Le dernier arrêté préfectoral du 10 novembre 2021 pointe 50 lots de chasse, soit 39 locataires et ouvre ainsi le feu aux battues administratives. Grosso modo, on reste dans les chiffres de l'an dernier pour le nombre de lots à forts dégâts.
Ajoutez la volonté de l'ONF d'entrer dans la danse avec la redistribution des cartes en certains secteurs comme notamment le Hohwald, inutile de dire que les forêts vont raisonner dans les prochains temps, les panneaux "chasse en cours" vont fleurir, sans que pour autant le promeneur perçoive le comment du pourquoi. Il fera l'amalgame, toute veste orange fluo aperçue sera mise dans le même sac, celui portant l'étiquette "assassins". Pour une fois, il n'aura peut-être pas tort, car "tuer tout sus scrofa peu importe son poids, son sexe ou son âge", relève effectivement d'un abattage peu digne d'un chasseur. Maintenant, ne me méprenez pas, le défaut de gestion par les chasses dites mixtes détenant cultures et bois est à sanctionner, notamment pour manquement de réactivités aux dégâts par le tir de nuit sur les prés ou cultures. C'est d'autant plus regrettable, voire inexcusable que des "poches" subsistent, alors que tous les moyens ont été donnés pour "faire le job", à travers les supports de vision nocturne, de l'observation au tir. Au prix de l'équipement, autant s'en servir, sur le sanglier uniquement et en dehors de la forêt bien sûr... (à chacun de mettre l'Emoji de son choix !)