Après l'échec de la battue punitive de cervidés et de chevreuils à Erckartswiller, l'ONF va faire un nouvel exemple demain en forêt de Haguenau, secteur du Gros chêne, à côté du terrtoire qu'elle gère en "chasse école". Cibles affichées, chevreuils et sangliers.
C'était dans les tuyaux depuis quelques semaines et pour une fois, la critique de l'intervention serait mal venue et la défense du groupe de locataires inapropriée. A la signature du bail, chacun savait où il mettait les pieds. Quant en plus, vous manquez l'étape déclarative des tableaux, je ne sais pour quelle mauvaise raison, vous vous mettez tout seul dans l'oeil du viseur de l'autorité forestière. Le cyclone dévastateur risque d'être meurtrier, car les forestiers connaissent bien cette chasse, sauront poster les enceintes clés et hors de question d'afficher un tableau quantitatif indigne.
Rude journée pour les animaux par contre, en particulier pour les "mamas" qui seront toutes des victimes innocentes d'une "gestion de stock" à l'ancienne qui aujourd'hui ne passe plus.
Avertissement clair à tous ceux qui pensent pouvoir contourner les clauses signées avec l'ONF, l'époque forêt et gibier en partenariat est révolue, un milliard d'arbres sont à planter, la régénération naturelle doit se lever, les aides financières devront être justifiées avec du volume.
La seule interrogation, c'est l'inéquité d'appréciation des critères de déclenchement d'une battue de régulation des sangliers. En principe, il faut être en secteur point noir, pour déclencher la battue administrative ce qui n'est pas le cas. C'est nous qui "protégeons" la zone en sortie de forêt. La règle de l'ONF, celle du constat des boutis prévaut donc sur celle de la FDC 67. Maintenant, mettez-vous à la place d'un sanglier qui à partir de novembre n'a plus que les fruits forestiers à se mettre sous la dent, avec l'arrêt de l'agrainage en domaniale. Que feriez-vous ? Fouiller toute la nuit la terre pardi ! Par le passé, comme l'affouragement pour le cervidé, l'apport de nourriture épargnait sans doute un peu plus le sol et les plants. Une étude compararative ciblée des sols entre une chasse avec nourrissage hivernal et sans, aiderait peut-être à recueillir des données et apporter des éléments de réponse ?