Le verdict des urnes est tombé, après une campagne électorale intense pour pousser les uns et les autres du monde politique à "clarifier" leurs idées et positions sur la gouvernance de notre pays. Nous savons désormais à quelle sauce nous allons être mangés, ou presque. Bon appétit !
Compte tenu de l'émergence de trois blocs, en principe, c'est vers un régime parlementaire et non plus présidentiel que nous devrions aller. Mais à voir les postures de ceux qui devraient chercher à œuvrer ensemble pour une "fédération de projets", on peut s'attendre au pire, aux portes qui claquent. La faute en revient en premier à l'incapacité pour certains de nos dirigeants de partis de sortir de l'idéologie et de l'ambition personnelle. Etre capable de s'entendre sur la base de valeurs et de projets, pas le truc de la France des politiques, alors que c'est le mandat donné par les électeurs que nous sommes, "travaillez ensemble".
Il y a plus de chances que le futur soit les uns contre les autres et non ensemble pour la "Nation", sur fond de rancune et de frustration. Et qui dit frustration, dit agressivité, n'est-ce pas Sigmund Freud !
Heureusement la France s'apprête à accueillir le monde dans plus de deux semaines, la trêve olympique dans ce sens tombe à pic pour laisser du temps au temps, normalement... Mais si d'aventure, tous ceux qui sont chaud bouillon pour revendiquer Matignon piaffent derrière la porte, juillet et les mois à venir risquent d'être chauds. Nous irons à grands pas vers la doxocratie, le "système politique où les sondages, les modes médiatiques et les pensées dominantes influencent les décisions", au détriment de la vieille démocratie de papa.
Pourtant, les outils pour la bonne entente et la concorde sont là pour nos députés, sous la forme du code de déontologie de l'Assemblée Nationale. Comme le chante Céline Dion, "il suffirait" que tous nos élus appliquent ou voulaient bien appliquer les cinq principes, sur lesquels reposent le code et on serait déjà pas mal.
Quels sont-ils, bonne question à rappeler à tous nos sortants du peuple, quelle que soit leur appartenance politique :
- œuvrer dans l'intérêt général
- et dans l'indépendance
- être objectif
- responsable
- faire preuve de probité
- et d'exemplarité
On est loin de l'idéologie, de la "ligne" du parti à qui un élu doit son élection et qui fait qu'il est tenu par les attributs...
Pour ce qui est du devenir de la chasse, il faudra attendre les nominations des futurs guides de la Nation, mais l'oiseau risque d'être de mauvaise augure.
« il ne devrait y avoir que des jardiniers sur terre, la planète deviendrait un paradis » Jean Mus