"Sommes-nous cuits" ? Cette interrogation je vous l'avais proposée le 6 mai dernier en adaptant à notre communauté un diaporama sur la lente habituation de l'homme aux événements, au point de tout accepter. J'ai toujours été frappé par la résignation des chasseurs de base face aux décisions prises par le haut, certes en "toute démocratie", (cf l'article du 21 juillet "un mode de gouvernance à revoir"), surtout lorsqu'il s’agissait de décisions avec incidences sur le porte-monnaie de chacun.
C'est pourquoi, je ne peux que saluer la dizaine de chasseurs courageux du Ried Nord refusant de " financer de manière collective les préjudices découlant de la gestion cynégétique" des chasses réservataires de la Raffinerie de Reichstett/Vendenheim et du camp militaire de La Wantzenau.
Gageons que les notions de "défaut de gestion" en général, dont j'ai maintes fois parlé dans mes articles, et "d'avantages tirés d'un fond par un propriétaire", en particulier, vont être au cœur des débats à suivre.
Une voie est ouverte pour tous ceux qui ont cru jusqu'à présent que "la mise devant le fait accompli ou décidé", obligeait à se plier en silence.
A quand la prochaine pétition ? Les sujets ne manquent pas, de la révision des statuts de nos instances, au refus de reprendre des chasses soumises aux aléas des dégâts de sangliers et au paiement mutualisé des indemnisations, en passant par l'expression d'un mouvement d'humeur face à la déconsidération du chasseur aux yeux du grand public et des politiques, par exemple.
Texte de la pétition des locataires des chasses voisines de la raffinerie de Reichstett et du camp militaire de La Wantzenau