Ca y est c'est reparti pour un tour, au moment du brame du cerf, pardi...
Si avec ce livre blanc, cf pj et lien, relayé aujourd'hui par les Dernières Nouvelles d'Alsace, nos chasseurs de grands gibiers ne finissent pas par "boycotter" les chasses, domaniales, il ne faudra pas venir pleurer dans quelques mois, lorsque leurs partenaires payants se seront détournés de l'Alsace et de ses chasses.
Car c'est bien là le fond du débat. Une chasse c'est aussi, hélas peut être, une capacité à rassembler un certain nombre de partenaires, lui-même lié à l'attractivité d'un territoire. Or à force de supprimer les places d'affûts et le gibier, qui voudra encore consacrer un budget pour juste respirer l'air des forêts lui aussi de plus en plus pollué ou cueillir des champignons encore irradiés, voire se faire houspiller par les détracteurs ou autres utilisateurs de la nature à titre gratuit.
Sauf à voir les forestiers accusateurs accepter de laisser partir les chasses à des prix "cassés", on peut toujours croire au Père Noël, bon courage à ceux qui sont encore tentés d'aller vers une chasse domaniale et à ceux qui ont pris ou repris une chasse communale.
Le temps est dorénavant plus que jamais aux chasseur régulateurs, ou aux "tontons flingeurs", selon ses valeurs et il y en a, comme la "pomme dans le Calvados"... A titre d'exemple, plus de 280 pièces tirées, sans compter celle qui ont lamentablement finies blessées dans un sous-bois, ratiboisées en deux saisons de battues, en forêt domaniale bradée pour "faire le travail d'équilibre faune-flore", juste à côté de notre modeste chasse de plaine.
Maintenant pas besoin d'être énarque pour comprendre, mettez le plus grand scieur de France d'un côté, deux énormes dévoreuses de "pellets" dans la zone, ajoutez y le prix d'investissement dans un énorme monstre à dévorer du bois en lieu et place du vieux bûcheron et l'on comprend mieux les enjeux d'aujourd'hui, "les positions" des uns et des autres... Le gibier n'a plus sa place dans ce contexte où seul l'argent est roi.
« Lorsque la dernière goutte sera polluée, le dernier animal chassé et le dernier arbre coupé, l’homme blanc comprendra que l’argent ne se mange pas. »
Visiblement, l'homme ne comprendra jamais.
Les animaux menacent la forêt alsacienne - France 3 Alsace
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