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Comme aucun arrêté préfectoral n'a été publié dans le dernier recueil des Actes Administratifs du Bas-Rhin, je remets mon annonce publiée, jour pour jour l'an dernier aux sangliers, sur la ré-ouverture de leur open bar champêtre. http://www.veillecynegetique67.com/2018/01/en-conges-annuels.html
Une demande officielle à l'Administration préfectorale a bien été faite, en date du 18 janvier dernier par le FIDS 67, en faveur d'une poursuite du tir de nuit en plaine, elle n'a visiblement pas eu d'effet. Peut-être aurait-il fallu que l'initiative du courrier vienne de la Fédération des Chasseurs du Bas-Rhin, en cette période de "grande sensibilité" des personnes... voire co-signée avec le Fonds, étant donné que l'un est en charge de la gestion cynégétique et l'autre de la prévention des dégâts de sangliers.
Quoi qu'il en soit, le dindon de la farce, en cas de mois de février climatiquement doux, restera comme toujours en premier le chasseur-payeur de plaine spectateur forcé des sorties nocturnes de suidés.
Plus que jamais, la question sur la responsabilité des dégâts reste posée, face à la privation de moyens donnés aux seuls acteurs de terrain capables d'annuler les velléités de sorties des sangliers. Maintenant, si l'objectif caché est de justifier de futures battues administratives ou de mise en commission 4C de territoires de chasse communaux, sur la base de dégâts nouveaux, on est dans notre sujet favori, "le dîner de cons", dans la mesure où l'on laisse volontairement monter des dégâts pour pouvoir intervenir de force derrière.
D'une manière générale, il est aberrant d'avoir d'un côté un gibier classé nuisible, pardon une espèce animale susceptible de provoquer des dégâts, chassable en forêt et de l'autre un sanglier protégé là où justement il commet les dégâts. C'est sans doute ce qu'il faut comprendre "par exception à la française"!