Mardi prochain, nous reviendrons au couvre-feu qui mettra tout le monde au même régime de confinement : à 20h plus personne dehors, sauf cas particuliers. Si les autorités locales de nos trois départements (57-67-68) restent conséquentes, devraient faire partie d'un régime dérogatoire, les tireurs de nuit de sangliers, au regard des raisons invoquées lors du premier couvre-feu (évitement de l’aggravation des dégâts, PPA, continuité de la politique de destruction).
Mais il est bien connu que "chat échaudé, craint l'eau froide", vue les épisodes d'un passé récent. Comme saint Thomas, il faudra voir pour croire, en l’occurrence la sortie des différents arrêtés préfectoraux. On peut craindre cependant, vue les errements antérieurs, que des nuits risquent encore d'être en "open bar", avant d'avoir un document permettant d'agir. Pourtant, le temps ne manque pas pour préparer l'acte administratif, suite à l'annonce du nouveau protocole de confinement par le Premier Ministre.
Maintenant, si jamais, il était dans l'idée de ne pas agir, donc de laisser filer les dégâts, sous prétexte que les battues sont en cours ou autres raisons d'Etat, la clause du "quoi qu’il en coûte", engagement fort de notre Président de la République, devra jouer à fond. A défaut, nos instances devront et ne pourront que lever le Bundschuh.