Nouvel "open bar", comme cadeau de Noël aux sangliers ou quand les décideurs ne sont pas les payeurs, à moins que...

"La prorogation du tir de nuit de sanglier en tant que chasse particulière (dans l'objectif de prévenir les dégâts agricoles) entre dans le cadre des mesures possibles, en veillant au respect des gestes barrières".

Alors de quatre choses, l'une, soit le site ministériel manque de mise à jour, soit les services de l'Etat de l'Est sont déjà en vacances de Noël ou en quatorzaine, soit les quelques tireurs de nuit qui font le travail pour la collectivité et le monde agricole sont pris pour ce qu'ils ne sont pas, soit on ne veut pas énerver une nouvelle fois LPO, ASPAS et autres pourfendeurs des chasseurs, en tout cas l'absence de dérogation, en temps et en heure est tout simplement criminelle et montre qu'on est comme on dit "à côté de la plaque" dans le dossier sanglier.

D'un autre côté, au moins avec l'absence de prise de dispositions, la situation est claire, le tir de nuit est juste une opportunité bienveillante accordée au gré des situations par les uns et les autres et non un outil unique pour prévenir et dissuader.

Maintenant, si aucune dérogation n'est sortie parce que le "quoi qu'il en coûte" va se substituer au tir de nuit sur les territoires concernés, je ne peux que dire merci de nous permettre, durant les fêtes, de rester au chaud et chez "maman" plutôt que de devoir affronter le sanglier "sauvage" de la forêt !

En attendant, le sanglier a besoin de se nourrir et à ce titre, un seul suffit pour faire des ravages.

Que vive le Bundschuh