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Les sondages, un des outils préférés de tous ceux qui veulent tirer profit d'une situation, disent que 63% des 15-30 ans estiment être les "sacrifiés" de la Covid. Et de nous expliquer, à travers psychiatres, psy et autres experts ou sociologues combien cette tranche d'âge, force vive de la société future va être en mal de construction, avec de graves conséquences à venir, en l'absence de relations sociales, d'activités de loisirs, liées au couvre feu, la fermeture des bars-restaurants-cinémas et autres salles de spectacle du monde de la culture.
Là aussi, comme pour mon post précédent, on va se calmer, en remontant un peu la machine du temps pour regarder vers les parents-grands-parents de cette génération de "d'jeuns" désemparés, plus précisément vers ceux nés entre 1930 et 1960. Ils sont donnés humoristiquement comme "les plus forts" cf fichier joint, pourtant une bonne partie a connu les affres et privations de la guerre, autre fichier joint, avec pour les civils les problèmes du quotidien et de l'occupation, du couvre-feu et de la privation, de la peur des bombardements à l'exode, quant aux soldats ou aux prisonniers, inutiles d'en rajouter à la liste des effets psychologiques.
Pourtant une bonne partie des jeunes hommes appelés de 1954 à 1962 a connu la guerre d'Algérie en pleine force de l'âge, avec tout autant de traumatismes à surmonter. Pourtant, une grande majorité de femmes, surtout à la campagne avait encore un statut qui ne laissait guère de temps à autre chose que le travail et la famille. Pour autant toute ces générations se sont-elles considérées comme des "sacrifiées" ou pensaient-elles à 15-30 ans que leur avenir était fichu, que les "vieux" étaient privilégiés ?
Chaque génération a son lot de difficultés personnelles et sociétales à surmonter. Pour autant, pourquoi devrait-il aujourd'hui être plus compliqué pour les jeunes de s'accrocher, pour traverser les tempêtes ? Sont-ils mentalement moins armés, plus fragiles face à l'adversité ? Une chose est certaine, nous vivions différemment... voir encore le fichier joint
Il paraît que "c'est dans la difficulté que l'homme se réveille". Alors jeunesse, alors Heidi un peu plus d'optimisme, tout n'est pas perdu, "la difficulté attire l'homme de caractère, car c'est en l'étreignant qu'il se réalise lui-même", Charles de Gaulle, les Mémoires de guerre.
Etre jeune entre 1940 et 1945, rappel d'histoire