Action solidaire et d'éducation populaire de l'ONF

4 Janvier 2025

Belle action de solidarité de l'ONF, cf P.J. qui me rappelle un mot adressé à l'administration forestière par feu Hubert Guillmot, grand défenseur des cervidés en son temps et fils d'un ancien Président de la FDC 67, "n'oubliez jamais que les forêts domaniales appartiennent aux Français et non à l'administration", Une forme de retour par l'action solidaire et l'éducation populaire.

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Tag(s) : #Forêt et gibier ?

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Lachenal Jacky

11/01/2025 09:58

Bonjour M Rapinat Merci pour ces précisions importantes. En tout cas j'ai raison , les forêts domaniales n'appartiennent pas au peuple. Je n'ai pas d'inquiétude pour la relocation des lots pour lesquels les locataires actuels demandent la résiliation. Il y a suffisamment de chasseurs déraisonnables pour reprendre ces lots plus chers que leurs valeurs. Pour ma part je pense que les prix des locations sont beaucoup trop élevés et c'est la raison principale des conflits chasseurs/ agriculteurs/forestiers. Les acca pour les lots communaux ne seraient ils pas la solution pour des locations raisonnables ?. Bonne fin de saison et bonne journée J Lachenal

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Lachenal Jacky

09/01/2025 04:30

Bonjour M Rupinat. Si les forêts domaniales appartiennent au peuple , pourquoi n'ai je pas le droit de ramasser du bois mort tombe au sol sans un "permis d'exploiter " ou "permis d'enlever " ? ...et bien sûr contre paiement. Pourquoi n'ai je pas le droit de prélever un gibier pour mes besoins personnels ? Votte interprétation esr donc erroné . Les forêts domaniales n'appartiennent pas au peuple. Bonne journée J Lachenal

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Rapinat Léon

09/01/2025 08:58

Vous oubliez que l’État a donné à l’ONF le caractère d établissement public, industriel et commercial. Ce qui ldonne à l'Office l’autonomie de gestion. Il pourrait donc sur le papier laisser le ramassage du bois mort gratuit, mettre les chasses à l’euro symbolique, mais à condition que le propriétaire, l’État l’y autorise. Or le propriétaire , au titre du caractère industriel et commercial, demande à l’Office du résultat économique, de la valorisation comme on dit aujourd’hui notamment par le produit de ventes de bois et de baux de chasse. C’est dans ce sens que l’ONF doit couper plus de bois par rapport à ce qu’elle faisait il y a quarante ans et garantir un certain revenu de la chasse. Ce dernier point me semble-t-il inquiète d’ailleurs la Direction Nationale, compte tenu de l’éviction ou et la fuite actuelle des locataires dans le cadre de la re-négociation triennale des chasses. Sauf erreur 25 lots seront remis sur le marché dans le Bas-Rhin et pas question de les brader.

Lachenal Jacky

07/01/2025 04:45

Bonjour monsieur Rupinat. Merci pour cet sur le partenariat onf/secours populaire français. Dommage que vous rappeleriez les dires erronés de M Guillmot . Savez vous que pendant plusieurs années les chasses onf du bas rhin, et principalement celle de la petite pierre, ont fourni de la venaison à la banque alimentaire du bas rhin ?. C'est probablement ces actions caritatives alsaciennes qui ont conclu à un parti au niveau national. Bonne journée J Lachenal

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Rapinat Léon

07/01/2025 12:50

Les propos de H. Guillemot reprennent la position de la FDC 67, lorsque son père, avocat était le Pdt. Il s’appuyait sur les statuts de l’ONF, qui est considéré uniquement comme usufruitier des forêts domaniales, le propriétaire étant l’État. Dans ce sens, les forêts domaniales font parties des biens publiques ce qui par extension veut dire qu’ils appartiennent au peuple, tout comme l’est le mobilier de l’État à Versailles, au palais de l’Elysée-à l’hôtel de Matignon etc., chaque Français détient « virtuellement » une part des biens publiques. Sa position n’est donc pas si erronée.

La chasse est devenue au fil du temps une des activités de plein air la plus réglementée, avec l'émergence de contraintes de plus en plus fortes qui nous privent d'un bonheur de plus en plus rare de nos jours, et dont jouissait encore nos anciens, l'insouciance, la liberté. Aujourd'hui, la chasse se traduit et se décline en Schémas Cynégétiques, en plans, en directives-arrêtés-réglementations et autres tracasseries. Fini le temps où l'on sortait sans se poser de questions, pour, au contact de la nature, "recharger ses batteries", se libérer la tête du stress du quotidien. Maintenant ce n'est plus le savoir chasser qui guide les sorties, mais plutôt les textes, voire la confrontation avec ceux qui voient la nature comme un parc personnel de loisirs, sans se soucier du besoin de quiétude animale. Dans ce contexte, le chasseur, qu'il soit de base ou adjudicataire perd de plus en plus sa dimension de gestionnaire de la faune sauvage pour endosser une fonction de régulateur aux ordres des instances ou d'une Administration. A charge, trop d'abus ont été et sont commis par une catégorie de nemrods, faute peut être d'avoir fait le ménage en interne dans notre propre communauté. Aujourd'hui, les chasseurs payent dans leur ensemble pour les "écarts de comportements" de quelques uns, pour les responsables des dérives du sanglier, pour les pratiques de braconniers d'autres. Nous sommes trop sous la menace de la disparition de la chasse pour continuer à se voiler la face et continuer à se présenter "plus beaux" que nous ne sommes. Etre exemplaire et fier de nos pratiques est possible tant que nous avons la volonté d'abord de sauvegarder nos milieux naturels pour la survie de l'ensemble de la faune sauvage. La chasse est alors juste un moyen de sauvegarde comme un autre et non plus une fin en soi. Puisse les jeunes et nouvelles générations de chasseurs revenir aux valeurs de la chasse défendable et sortir de la chasse "loisir" ou scoreuse où le fusil prime sur l'art de la chasse et sur ce devoir de sauvegarde de la faune sauvage. En attendant, il est de notre devoir de "faire le boulot" pour reprendre une expression à la mode. Cela passe, s'il le faut, par la nécessité de dénoncer les dysfonctionnements, les hypocrisies, l'intérêt particulier, bref, tout ce qui peut rendre la chasse indéfendable. Dans ce sens, il est aussi primordial et sain que "les tenants des pouvoirs" puissent entendre d'autres discours, dès lors que les raisonnements s'appuient sur la vérité des faits. La remise en cause n'est pas l'aveu d'une faiblesse, mais le moyen de sortir d'une ornière dans laquelle une partie du monde de la chasse s'est mis. Ce blog se veut donc de faire entendre d'autres analyses, d'autres approches de la chasse en Alsace par une "veille cynégétique". Ce n'est pas parce qu'une décision est prise et donc imposée par des représentants élus qu'elle est la vérité. Léon Rapinat