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Je me suis souvent exprimé sur la peste que représente la course au buzz, surtout, lorsque les publications se transforment rapidement en tribunaux populaires et médiatiques. Avec la mise en cause de Thierry Coste qui dès le début me paraissait dépasser le cadre informationnel et maintenant l'affaire du cerf de Luc Besson montée en mayonnaise par tout ce que la sphère des animalistes possède comme partisans, nous avons connu coup sur coup deux tentatives de déstabilisation, l'une de personne et l'autre d'une communauté, la chasse.
Lorsqu'on se lâche publiquement contre quelqu'un, il faut des billes, des faits, des preuves, car comme le disait Mihaïl Eminescu "ce n'est pas les explications qui font la vérité, mais les faits eux mêmes". Alors pourquoi, ne pas avoir posé les bonnes questions à Thierry Coste directement, ne serait-ce pour recouper les informations, comme le veut le métier de journaliste, avant éventuellement d'être à charge dans un article accusateur ? Peut-être tout simplement parce qu'aujourd'hui, le temps court d'une tentative de buzz domine le temps long d'une véritable enquête. Il faut publier des sujets jour après jour, faire parler, sortir des punch line, vendre, augmenter sa visibilité. De ce côté, Thierry Coste et son profil d'homme de l'ombre est donc forcément un bon client, pour un site de chasse, en plus s'il joue les agents doubles, lobbyiste de la chasse et client de la Fondation Assistance aux animaux, données comme anti-chasse.
L'interview de T.C. par Richard sur Terre remet l'église au centre du village https://chasseseternelles.com/thierry-coste/ fin de l'épisode.
Pour ce qui est du tollé médiatique autour du cerf accidenté et servi sur la terrasse de la propriété de Luc Besson, nous sommes dans le même cas de figure, sauf que le coup n'est pas parti de la chasse, mais d'une vidéo de la scène, médiatisée par un Luc Besson en colère et exploitée opportunément par tous les antichas agissant en France. Encore une fois, on ne cherche pas à diffuser une information recoupée, mais de faire de suite avancer une cause, une idéologie, sur fond émotionnel, l'arrêt de la chasse et la mise au banc des détestables chasseurs sanguinaires. Que "l'affaire" finit ou finira sans doute par un non lieu à l'analyse des faits, repris par Willy Schraen, est certes une bonne chose, car si les chasseurs avaient été ce dont ils ont été accusés, on était comme le renard au milieu d'une meute de chiens courants, dans la merde, il n'en reste pas moins que le mal est fait auprès du grand public, selon le principe "calomnier, calomnier, il en restera toujours quelque chose".
Et ce ne seront pas B.B ou Hugo Clément qui iront s'excuser ou reconnaître le mauvais procès fait aux chasseurs. Les seuls obligés seraient a minima Luc Besson et les médias qui en ont fait des tonnes et ne manquent jamais de dénoncer hypocritiquement le manque de respect de la présomption d'innocence, en l'occurrence les deux chasseurs filmés et accusés de tous les mots.
https://chasseseternelles.com/le-cerf-de-luc-besson/ Là aussi le clocher revient au milieu du village, même s'il avait mieux valu pour les chasseurs de s'arrêter à l'entrée de la propriété privée, privilégiant ainsi le droit, tant pis et malheureusement pour l'éthique.