
Médias et réseaux sociaux s'enflamment depuis quelques jours pour faire la gloire et la richesse de leurs auteurs, en l'occurrence notre B.B. nationale et l'un des chantres qui font de l'écologie et de la chasse un business pour ne pas citer son nom.
A ma gauche nous avons celui qui a fait de l'anti-chasse son gagne pain et qui en cette période de fermeture du noble déduit n'a pas grand chose à sortir, alors quoi de mieux pour publier et faire parler de soi, que de s'emparer d'un sujet clivant, la production du Comté... Quant à ma droite, je me fais rare et donc chère lorsque je parle, alors je fais une Mylène Farmer et accorde une interview exclusive à une chaîne télé qui vit du buzz, avec une punchline, envoyer un sonotone à Emmanuel Macron, sourd à ses appels d'arrêt de la chasse à courre.
Comme je l'ai écrit le 29 avril dernier, à propos du buzz à venir orchestré par Paris Première, il y en a ras le bol de faire le nid et la corde pour nous pendre de ce monde des médias et des marchés mondiaux du numérique. Traiter les venneurs de "connards", pourquoi pas, nous sommes dans un société qui met au firmament le droit à la libre expression, mais pourquoi lire, relayer, commenter, sur-enchérir une opinion d'une personne qui à choisir entre sauver un humain ou un animal, dit choisir l'animal ? Le même choix est fait pour la question du Comté, produit, selon l'activiste animaliste, sur la base de maltraitance animale et de pollution environnementale. La question n'est plus de choisir entre plaisir de manger du fromage et place de l'animal domestique de rente dans la vie des hommes, mais d'interdire, de culpabiliser.
Comme tous les animalistes qui exploitent à fond la soif d'audimat des chaînes d'infos et la dérégulation des réseaux sociaux, soit le buzz idéologique, l'enjeu est de parvenir au plus vite à sortir la société d'un postulat de base presque aussi vieux que le monde et qui veut que l'homme et l'animal ne sont pas égaux. L'heure est venue sur fond émotionnel que j'ai appelé le Bambisme, d'accorder une considération morale équivalente au monde des bêtes, en premier aux animaux domestiques et de rente, sur la base de l'animal, être sensible, en capacité de souffrir.
Dès lors, tout peut être remis en cause, enlever son veau à la vache, l'agneau à la brebis, le cabris à la chèvre et fin du fromage naturel, en résumé fin de l'élevage sous toutes ses formes, dès lors que l'animal est mis au service de l'homme. Ma génération échappera encore au "grand remplacement" alimentaire engagé par ceux qui souvent lorsqu'on les regarde ne respirent pas la joie de vivre, tellemment ils sont pris dans leur combat idéologique qui semble les manger de l'intérieur, pour mes petits-enfants, le doute est permis, d'autant plus qu'ils sont de plus en plus en incapacité de distinguer ce qui relève de la manipaulation des têtes et de l'idéologie. Ce phénomène porte un nom tiré du temps de la RDA pour ceux qui savent encore de quoi il s'agit : la Runkopfmachine...
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