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Aspirateur

l'intensité sonore de la turbine provoque souvent une douleur auditive. D'où la fuite apeurée du chien à la vision de l'engin.

Assis

une bonne méthode pour inculquer ce fondamental des bonnes manières, c'est simplement d’utiliser les situations mises en place de lui-même par le chien. Il suffit de l'observer comme le lait sur le feu et de réagir dans la demi- seconde.

Il se met assis dans un coin, aussitôt prononcez son nom + l'ordre assis ou SIT, « mélodieusement distillé » ou tout autre son bref choisi pour fixer ce type de situation. "Renforcez" le tout par une petite caresse. Répétez la situation autant de fois qu'elle se présente et de temps à autre inversez les rôles.

Vous lui dites le son choisi, et s'il s'exécute, grosse caresse. S'il vous regarde avec ses gros yeux sombres, petite pression vers l'arrière contre le poitrail, en accompagnant le geste du son choisi. Une fois la posture réalisée, Boule de poils mérite 1/4 de croquettes spéciales récompenses (c'est-à-dire différentes de sa nourriture).

Pareil pour la position couchée, sachant qu'elle est moins utilisée dans la vie courante. Mais comme votre compagnon est un champion des "processus cognitifs", autant le pousser dans ses aptitudes. Alors, s’il se couche, même scénario, son nom + COUCHE et renforcement par la caresse.

En associant un geste au commandement, vous doublez vos outils de communication avec lui. Alors pour l'Assis, on pointe généralement l'index vers le haut et pour le Couché on pousse la paume de la main vers le sol, les doigts écartés.

A chaque sortie, de préférence après une phase de défoulement physique, on reprend, à la laisse les « gammes » apprises. Puis bien sûr après « habituation », sans laisse pourquoi pas introduire le sifflet qui permettra de disposer d'un atout supplémentaire de contrôle à longue distance. En général, un coup de sifflet court et sec pour l'assis et un sifflet long tombant comme un soufflet pour le couché ou down des puristes.

Automutilation

cette situation n’a pas été observée chez le chien sauvage. On peut donc penser que ce sont les conditions de vie du chien qui sont inadaptées à son mode de vie. Il redirige donc son anxiété ou son stress sur lui-même. La cause peut aussi provenir d’un manque d’activités, tout simplement.

Autonomie

il est primordial que l’homme veille à maintenir un bon équilibre entre une trop grande intimité ou proximité de sa part et le besoin d’autonomie du chien. En effet, trop envahi par l’homme, l’attachement peut devenir dépendance, avec l’apparition de comportements anxieux et toutes les difficultés au quotidien que cet état d’angoisse pourra entraîner. Un chien autonome est plus facile à laisser seul sans risque de catastrophes qu’un chien dépendant de la botte de l’homme.

Autorité

voir l'article "l'homme et le rang social du chien, des bons choix à faire"

B

Bagarreur

dans une meute, en principe le semeur de trouble est un chien qui aimerait être dominant, mais qui n'arrive pas à se faire accepter par les autres. Il y a bagarre, si aucun des chiens ne veut accepter la dominance de l’autre. Mais, tout dominant finit aussi par trouver son dominant…

Brouter

attitude normale. Dans l'herbe, il trouve une vitamine absente dans la nourriture. Contrairement à la croyance, il ne s'agit pas d'un purgatif.

C

Cadrage

voir l'article "Créer une relation avec son chien"

Caractère

Que n'a-t-on recours à ce terme subjectif pour parler de son chien, ou décrire les caractéristiques du comportement général du chien, ou les tendances par rapport à une race.

En fait, derrière la notion de caractère, il convient de s'arrêter à la perception ou à l'interprétation du comportement du chien par son propriétaire. Lorsqu'une personne dit par exemple que son chien possède un caractère joyeux et accueillant cela signifie tout simplement qu'il n'a pas encore connu de mauvaises expériences avec les humains.

Gardons dès lors raison à la lecture des caractères des chiens par race !

Même si l'inné, standardisé par race selon des programmes comportementaux est à la source du comportement, l'acquis, en l’occurrence l'adaptation à son environnement, relève du propriétaire.

On parviendra peut-être un jour à programmer des chiens gentils à vie, en Coréen cela s'appelle Tamagotchi ! (voir aussi sous force de caractère)

Charognes

le plaisir de se vautrer peut avoir plusieurs explications (éliminer des parasites, envoyer un message, recouvrir son odeur, se camoufler). Stanley Coren en donne une autre moins souvent présentée et possible : « les chiens apprécient la stimulation sensorielle pour tomber parfois dans l’excès. Dans le cas de la charogne ou du crotin de cheval, il s'agirait alors d'une "faute de goût "!

Chevauchement évocateur d’un autre chien

il s'agit d'une ritualisation qui permet la synchronisation des émotions et le positionnement social. Evitez de contrecarrer cette ritualisation par convenance humaine. Vous pourriez par la suite entraîner des comportements agressifs par crainte. C’est aussi une manière de bloquer un autre chien, en situation de recherche de dominance.

Chien familier

c'est un prédateur social qui revendique et partage un espace avec l'homme. La classification par la taille distingue 4 groupes de chiens :

  • les petits

  • les moyens de 11 à 25 kgs

  • les grands de 26 à 40 kgs

  • les géants > 40 kgs

Chien de race

pour mettre toutes ses chances de son côté, l'acheteur potentiel préfère choisir une "marque connue", dans notre cas, le chien de race. Dans son esprit, chien dit "de race" garantit une qualité de produit, comme le fait un label.

Cependant, le certificat de naissance délivré à la vente et confondu souvent avec le pedigree n'est qu'un document attestant les origines et nécessite une validation ultérieure à l'âge adulte, selon des critères de confirmation définis par l'association de la race à laquelle appartient le chiot. L'acheteur ne saura donc qu'un an plus tard s'il a fait l'acquisition ou non d'un produit de qualité, conforme aux critères définis, le standard. Mais quid du comportement social ? (Voir aussi sous achat).

Choisir un chiot voir sous achat, test.

Chocolat

ce qui est "bon" pour l'homme ne l'est pas forcément pour le chien. Malheureusement pour lui, il fait une totale confiance en son "chef" et prendra ce qui vient de lui en toute confiance. Il peut «supporter» un petit morceau sans pour autant risquer d'être empoisonné. A éviter, tout de même, il existe tellement d'autres moyens de le féliciter.

A proscrire le chocolat noir qui peut provoquer l’arrêt cardiaque selon la quantité absorbée.

Cognition

processus qui permet au chien de réutiliser ce qu'il a appris dans un contexte autre. L'apprentissage se fait dans un contexte habituel pour obtenir la compréhension et la mémorisation.

Le processus peut donc se décrire selon le schème suivant :

PERCEVOIR COMPRENDRE MEMORISER

Pour pouvoir réutiliser un processus cognitif il faut donc que le chien puisse faire une représentation mentale de l'événement, soit une représentation intériorisée. Le chien forme ainsi un engramme, soit une trace qu'il peut réutiliser par la suite.

Cette capacité à reproduire quelque chose de mémorisé est forte chez le chien. Elle lui permet notamment de résoudre les difficultés malgré les variations du contexte, comme suivre une piste par temps sec, mouillé, froid ou chaud. Pour autant le chien n’accède pas à la notion de concept qui reste un élément trop abstrait.

Il est donc préférable de parler pour le chien de cognition et non d'intelligence.

De même si l'apprentissage associatif est parfaitement accessible à un chien, ce dernier n'a pas de sixième sens pour autant.

Ainsi sent-il un orage approcher par la variation de la pression atmosphérique, ce qui va le rendre apeuré, parce qu'au premier orage il a mémorisé une association coup de tonnerre–peur.

Pour autant, le chien est capable de penser puisqu'il dispose de la capacité explicite qui repose sur l'expérience des faits. Cependant ne disposant de savoir déclaratif, soit de langage, il ne peut décrire une situation. (Voir ultérieurement sous pensée).

Collier de force

les uns disent que les pointes permettent au chien d'être protégé en cas d'agression par un congénère, les autres sont persuadés que le recours à cet ustensile rappelle au chien la morsure inhibante du chef de meute "alpha"… à chacun de trouver une version justifiant le recours à une méthode brutale.

En tout cas, il s'agit d'un outil dépassé de dressage, de conditionnement par la douleur.

(Voir aussi sous marche à la laisse).

Collier anti-aboiement

Première source de litige entre un propriétaire et son voisinage, la nuisance de l'aboiement est souvent combattue par le recours à un collier spécialisé.

Comme indiqué dans la rubrique aboiement, les choses ne sont pas aussi simples, les causes peuvent être multiples (l'ennui, la réaction au bruit, la vue ou l'appel d'un congénère), sans exclure la tendance de certaines races à « gueuler », notamment chez les petits chiens dynamiques ou les chiens de chasse.

En tout cas une chose est certaine, le collier n'est pas fait pour être utilisé en présence de la famille ou du conducteur. En cas d'aboiement tout particulièrement du chiot, il s'agit d'intervenir « oralement » par un commandement « silence » ou « chut », suivi d'une réprimande ferme en cas de récidive. Pour le « gueulard-têtu", il est des fois nécessaire de passer en plus par la mise à l'écart dans son coin (nid) ou par la mise « au down" à côté de soi.

Le problème se pose réellement en l'absence de personnes.

Souvent le chien jeune aboie dans la phase d'accoutumance à l'absence dans les premiers jours d'arrivée au foyer et se résorbent par la suite si on ne tombe pas dans le piège du « cérémonial » du départ ou de « la fête » au retour.

De même, une erreur est fréquemment faite pour les propriétaires d'une maison avec jardin de laisser le chien dehors livré à lui-même. Très vite si une partie de son espace donne sur la rue, il va naturellement « accompagner » chaque « intrus » qui a le malheur de passer ou de s'arrêter, pire de lui donner une friandise. Gare aux sprints le long de la clôture toute voix dehors...

La faute ne sera pas chez le chien, mais bien chez nous qui n'avons su lui donner un espace d'attente de retour à l'intérieur ou pourquoi pas dans un chenil à l'abri des tentations.

Dans le cas d'un chien adulte, le collier anti-aboiement reste par contre souvent le dernier recours pour éviter la guerre avec les voisins.

Pour éviter le piège de l'accoutumance, il est bon de recourir à un collier performant comme celui émettant une série de bips au premier aboiement, suivi d'une impulsion électrique en cas de récidive.

Si le chien est équilibré, il comprendra vite et sans dommage le « langage » du collier. Il conviendra de l'accoutumer par étapes, d'abord en présence du conducteur pour observer les réactions du chien et faire le réglage adapté de l'appareil. Dans un deuxième temps, le collier sera mis lors de brèves absences pour aller vers la demi-journée de pose, puis la journée entière.

L'aide des voisins sera sollicitée pour connaître les résultats. C'est la meilleure des manières pour leur montrer que le problème est pris en compte.

Tag(s) : #Bien vivre avec un chien
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