Nos sociétés ont le chic de façonner dans les têtes des humains des mots clés "tendance" repris à longueurs de jours, de discours, de reportages, d'articles de presse par des faiseurs de mode allant du monde de la gouvernance à la communication en passant par celui de la fashion . Il y a encore peu de temps, l'actualité tournait autour du réchauffement climatique, de la biodiversité, de l'I.A (Intelligence Artificielle), le Covid 19 les a tous dégagés de la scène. Le temps médiatique est aujourd'hui dominé par un nouveau terme réservé jusque là au monde des psy, "la résilience".
Maintenant, pas sûr que tout le monde soit capable d'expliquer ce qu'on entend par exemple par "résilience des entreprises ou des exploitations agricoles" entrées en crise depuis le confinement. C'est tout simplement un "parisianisme" chic pour parler de la capacité d'une personne physique ou morale à surmonter une difficulté, une épreuve, un traumatisme, en l'occurrence celui du virus qui frappe actuellement notre planète.
Soit, entrons en résilience si c'est pour mieux rebondir, renaître de nos cendres, entrer vers des jours meilleurs avec une planète capable de tirer toutes les bonnes leçons d'un malheur parti de Chine, d'une soupe de chauve souris ou autre porteur hôte du virus, non encore révélé.